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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  vendredi 25 mars 2011

>> L’Education est notre avenir

 
Un profond mécontentement demeure dans le service public d’éducation

La mobilisation du 19 mars est une réussite partielle. La fédération UNSA Éducation s’y est pleinement engagée, plaçant, contrairement à d’autres organisations, les enjeux au niveau local en interpellant les recteurs. Les militants de l’UNSA Éducation et de ses syndicats ont su attirer l’attention de la population sur les choix du gouvernement et ses conséquences pour l’avenir du service public d’éducation.
Si les mobilisations ont parfois été moins massives, la défiance envers la politique éducative reste entière. Le gouvernement a choisi de poursuivre les suppressions d’emplois, d’affaiblir sur la durée le service public d’éducation, de ne pas tenir parole (par exemple sur la réforme du lycée) et de camper sur la position du refus de dialoguer et de négocier. Il mise, dans l’éducation comme dans d’autres secteurs, sur l’épuisement. Il ne veut parler d’éducation qu’à ses conditions. Il préfère les effets d’annonce et les lieux communs optimistes malgré la convergence des rapports, nationaux et internationaux, qui placent le système éducatif français parmi les moins bien lotis et les plus sélectifs.
Le gouvernement ne veut parler d’éducation qu’à l’approche des élections présidentielles. Ses chevau-légers précisent déjà le programme avec une "autonomie" inquiétante, une concurrence faussée avec les établissements privés, des menaces persistantes sur le statut. Pour enrayer ce programme, d’autres mobilisations seront nécessaires, parfois sous d’autres formes que des manifestations.

 

 

Communiqué de l’UNSA Education du 21 mars 2011