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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  lundi 3 septembre 2007

Service minimum dans les écoles : PAS TOUCHE AU DROIT DE GREVE !

 
Suite aux propos tenus par le Ministre Darcos, auprès de la presse à cette rentrée, le SE-UNSA a décidé de publier un communiqué de mise au point sur le sujet sensible du "service minimum".
 
17 juillet 2007 : le Sénat entame les discussions sur le projet de loi sur le service minimum dans les transports. Le Premier ministre commente le projet de loi auprès de la presse, mais suggère que « la démonstration qui sera faite de l’efficacité du dialogue social dans les transports » puisse « ensuite servir de modèle dans d’autres secteurs, dont l’Education nationale. »
Le SE-UNSA a riposté immédiatement par voie de presse à cette provocation et notre réaction a été abondamment relayée par les médias. Les propos tenus en juillet par F. Fillon et Xavier Bertrand frisaient la provocation, ils avaient alors fait l’objet d’un démenti du ministre Darcos.
 
A cette rentrée, le ministre Darcos montre qu’il s’est "converti" à cette ligne politique et idéologique du service minimum dans les services de l’Etat et plus particulièrement à l’école. Le ministre cible ainsi les conditions d’accueil dans les écoles primaires, les jours de grève. Le SE-UNSA n’ignore pas l’existence de solutions pratiques organisées par des associations ou collectivités locales en cas de grève pour offrir un accueil pour les enfants.
 Mais, par exemple, si un jour de grève, l’administration venait à obliger certains enseignants grévistes à accueillir les élèves, même pour une garderie, cela signifierait la remise en cause du droit individuel de grève pour les 320 000 enseignants des écoles. A ce jour, ce droit est un droit acquis pour tous les salariés, il est inscrit dans la constitution et nous entendons bien qu’il le reste.