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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  mardi 13 mai 2008

La RGPP : machine à réduire l’Etat ?

 
Cette Révision Générale des Politiques Publiques a pour but la réduction des dépenses publiques. Les décisions prises dans le cadre de la RGPP amputeront le périmètre d’action de l’État qui se replierait sur les missions de « souveraineté » : justice, finances, diplomatie, ordre public. Il se traduirait par le transfert ou l’abandon de missions.
 
L’État renoncerait alors à sa mission d’ « opérateur direct » au profit d’autres structures : agences autonomes, délégations de service public à des entreprises, transferts aux collectivités locales, privatisation ou abandon pur et simple de certaines missions. Pour les libéraux les plus acharnés, les interventions dans le domaine social devraient être abandonnées ou, dans le meilleur des cas, renvoyées aux conventions collectives.
 
Les projets de texte sur le « dialogue social dans la fonction publique » remettent déjà en cause les compétences des Commissions Administratives Paritaires. Les CAP perdraient une partie de leurs compétences en particulier sur les mutations et les promotions (notamment les avancements de grade). La logique managériale substituerait à la gestion collective sous contrôle paritaire une relation duale « employeur employé ». Le choix de l’ « employeur » serait la règle pour les affectations (voire le recrutement), les mutations, les promotions, sans compter les rémunérations en y intégrant la part variable de rémunération « à la performance » ou au « résultat ».
 

En pièce jointe, vous trouverez un document (élaboré par l’UNSA Education) qui présente la démarche, le contenu, les risques pour les personnels et le service public ainsi que nos propositions et revendications