Le SE-UNSA s’est en effet abstenu sur le vœu présenté par FO :

 

Au SE-UNSA, nous ne souhaitons pas généraliser l’augmentation du temps des enseignants à plus de 24h/semaine.

Mais au SE-UNSA, nous défendons les valeurs de notre République et la continuité du service public. Avec l’application des différents horaires des écoles, il devient difficile dans certains cas de ne pas dépasser ces 24h. L’administration fait son possible pour ne pas y avoir recours. A ce jour, à notre connaissance, 2 collègues sur des postes de TRS sur l’ensemble du département sont dans cette situation.

 

Au SE-UNSA nous avons choisi de nous battre pour que ces collègues puissent récupérer leurs heures en accord avec les IEN et la DSDEN puisque ces heures ne peuvent pas leur être payées en heures supplémentaires.

 

Concernant les ZIL, très peu de collègues à notre connaissance ont dépassé ces 24h toutes les semaines. Si on est honnête jusqu’au bout les collègues doivent-ils rattraper leurs heures les semaines où ils sont en sous service ?

Au SE-UNSA, nous sommes un syndicat responsable.

 

Parce qu’on ne souhaite pas une généralisation du temps de service à plus de 24h mais parce qu’on ne se voit pas non plus dire à un ZIL de quitter sa classe en plein milieu d’une séance dès lors qu’il aurait atteint les 24 h et laisser les élèves et les collègues dans des situations difficiles, nous avons choisi de nous abstenir sur le vœu de FO.

 

Concernant le vœu défini lors de la CAPD, nous ne sommes pas du tout d’accord avec l’analyse de FO donc là aussi nous nous sommes abstenus.

FO grand donneur de leçon et grand défenseur des fonctionnaires peut-il expliquer pourquoi il ne fait pas partie de l’action unitaire qui entre autre demande au ministère d'ouvrir des négociations afin de mettre fin à quatre années de gel des salaires et revaloriser les salaires de tous les agents de la Fonction publique ???

 

Comment déjà, la formule consacrée ? Je cite : « Les collègues en tireront des conclusions » !!!

 

Parce que nous n'avons pas besoin d'attaquer les autres pour faire campagne pour les prochaines élections professionnelles, parce que nous n'alimentons pas les mécontentements mais que nous cherchons utilement à en combattre les raisons, parce que nous sommes force de propositions, parce que nous obtenons pas à pas des avancées pour la profession, nous ferons une campagne honnête et respectueuse des idées de chacun. En attendant nous agissons au quotidien pour améliorer les conditions de travail de tous les personnels, pour améliorer les conditions d'apprentissage de tous les élèves.