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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  jeudi 23 janvier 2014

STI2D : les choses avancent…

 
Une deuxième réunion de concertation relative à la réforme de la série STI2D s’est tenue le mardi 14 janvier 2014. Lors de la première réunion, avaient été pointées deux difficultés liées à l’évaluation des enseignements technologiques :
 
- l’opacité de l’outil d’élaboration de la note de l’épreuve écrite, analyse de systèmes pluri-techniques
- la complexité de la grille (47 items !), publiée au BO, servant à l’évaluation orale de projet.
 
Pour résoudre ces difficultés, le ministère a proposé pour l’épreuve écrite :
 
- de rendre lisible le poids de chaque question et les points coefficientés attribués par question,
- de faire apparaitre la note avant l’harmonisation et la note après harmonisation,
- d’expliciter le mécanisme de l’harmonisation et le mode de calcul mis en œuvre.
 
Lors de la discussion, a été proposé que soit ajoutée une phrase reconnaissant que les correcteurs devaient être acteurs de l’harmonisation. Ce qui a été accepté par le ministère.
 
Pour l’épreuve orale, le ministère a proposé :

- de simplifier significativement l’évaluation des compétences en diminuant fortement le nombre d’items (on passerait de 47 à une trentaine)

- de stabiliser le poids de chaque compétence ou de chaque indicateur de compétences afin de garantir la note quel que soit le support utilisé (papier, tableur).
 
Lors de la discussion, a été décidé que ces simplifications seraient mises en place dès la session 2014 mais seulement lors de l’épreuve finale. Les collègues ayant commencé à évaluer leurs élèves continueront avec les grilles actuellement en vigueur, ce qui parait raisonnable. La simplification sera pleinement appliquée tout le long du processus à partir de la session 2015.
 
Pour le SE-UNSA, ces propositions vont dans le bons sens. Un seul regret : nous avions repérés dès 2011 ces difficultés qui étaient assez largement prévisibles et les avions signalés à l’époque à la l’inspection générale. Il a fallu trois ans pour qu’elle admette enfin que nous avions raison… Dommage !