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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  jeudi 19 septembre 2013

Le SE-UNSA rencontre l’Inspection générale EPS

 
Mi-juillet, le SE-UNSA a rencontré l’inspection générale EPS.

Sur le DNB EPS, l’Inspection générale (IG) confirme, comme nous le craignions, une certaine hétérogénéité de cette évaluation dans les différents établissements. Les moyennes constatées sont de 13,20 à 14,10 selon les académies. L’écart entre les filles et les garçons atteint parfois 1 point.
Le protocole DNB, qui pour l’IG n’a rien à voir avec le protocole du Bac, sera à présenter au CA. Il s’agit de présenter les activités proposées et les choix offerts aux élèves ainsi que les règles d’évaluation. Les notes choisies doivent aller dans l’intérêt de l’élève. Ainsi l’IG a indiqué clairement qu’on doit privilégier les trois meilleures notes de l’année sur trois compétences différentes.
L’IG estime d’ailleurs qu’en EPS tout est prêt pour passer à une évaluation qualitative des compétences sans recours à une note chiffrée.
Le SE-UNSA a rappelé que pour lui, les niveaux d’exigence des référentiels dans les évaluations EPS ne sont pas adaptés à la réalité du terrain. L’IG n’a pas exclu notre hypothèse que les PEPS évaluent sur des critères différents de manière à ce que les notes correspondent à l’investissement des élèves quelles que soient leurs capacités de départ, s’éloignant parfois du référentiel.
Le SE-UNSA a insisté sur la réflexion à venir d’un niveau de départ à l’école primaire pour avoir une cohérence de la maternelle au lycée des programmes d’EPS.
Pas de nouvelles pour l’outil informatique de capitalisation des notes en lycée professionnel.
Pas de nouvelles non plus sur une politique volontariste de développement du « savoir nager », tout en reconnaissant que la situation actuelle n’est pas satisfaisante.
L’IG déplore la marginalisation du pack EPS et les outils informatiques de capitalisation des notes au lycée et au collège par le ministère lui-même.