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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  dimanche 12 mai 2013

Mutations 2nd degré : ça coince toujours

 

Le SE-UNSA juge négativement le bilan des opérations de mutations nationales dans le premier comme dans le second degré.

Les cinq ans de suppressions de postes ont rendu très difficiles les opérations de mutations. On aurait pu espérer une embellie avec la nouvelle politique mise en place à la rentrée, mais elle n’est point venue ! Le nouveau contexte de création de postes n’a pas encore réussi à offrir une bulle d’air dans le premier degré. Dans le second degré, la multiplicité des corps et des disciplines ne permet pas d’avancer une telle analyse mais, dans un cas comme dans l’autre, ce sont encore trop de situations personnelles douloureuses.

Le SE-UNSA refuse tout fatalisme et demande au ministre que des mesures de correction soient apportées dès maintenant et que les procédures soient remises à plat pour les mouvements 2014.

 

Mutations 2nd degré : bilan opaque

Cette année, près de 28 000 demandes ont été enregistrées pour l’ensemble du mouvement (certains participants ayant fait deux dossiers pour l’inter et pour le spécifique) dont 8 000 stagiaires. Le taux de satisfaction global de 35% pour les titulaires  ne porte pas nécessairement bien son nom. Il faut ajouter à ces chiffres les 14% de stagiaires ayant obtenu une affectation académique par extension de vœu ; peut-on appeler cela de la satisfaction ? Le ministère persiste à ne pas vouloir faire un bilan transparent et partagé. Le SE-Unsa a fait ses comptes :

• 15 000 collègues dont 8000 stagiaires ont obtenu une affectation ;

• hors mouvement spécifique, 40% des vœux 1 ont été satisfaits (62% en prenant les vœux 1 à 5) ;

• 68% des demandes de rapprochement de conjoint ont eu leur vœu n°1.

• de grosses difficultés apparaissent en technologie par exemple ou dans quelques disciplines PLP ainsi que dans certaines académies, comme la Réunion, où des collègues séparés avec enfants ne peuvent toujours pas muter.

 

Le ministère doit réaliser et partager ce bilan afin de rechercher dès maintenant les moyens d’améliorer ces résultats.