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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  dimanche 12 mai 2013

Mutations 1er degré, ça coince toujours !

 

Le SE-UNSA juge négativement le bilan des opérations de mutations nationales dans le premier comme dans le second degré.

Les cinq ans de suppressions de postes ont rendu très difficiles les opérations de mutations. On aurait pu espérer une embellie avec la nouvelle politique mise en place à la rentrée, mais elle n’est point venue ! Le nouveau contexte de création de postes n’a pas encore réussi à offrir une bulle d’air dans le premier degré. Dans le second degré, la multiplicité des corps et des disciplines ne permet pas d’avancer une telle analyse mais, dans un cas comme dans l’autre, ce sont encore trop de situations personnelles douloureuses.

Le SE-UNSA refuse tout fatalisme et demande au ministre que des mesures de correction soient apportées dès maintenant et que les procédures soient remises à plat pour les mouvements 2014.

 

Mutations 1er degré : système grippé

Année après année, le pourcentage de candidats ayant obtenu leur mutation chute. Le système s’enraye, grossissant inlassablement le nombre des demandeurs de l’année suivante et plonge nombre d’entre eux dans le désespoir de ne pouvoir rejoindre un jour leur famille. La mécanique du mouvement interdépartemental, qui repose sur des calibrages à l’entrée et à la sortie, ne fonctionne plus. Par peur du surnombre pour les uns, du sur-effectif pour les autres, les Dasen n’ouvrent que trop peu les vannes engendrant ainsi un jeu de chaises musicales où personne ne se lève. Le SE-UNSA demande un mouvement complémentaire dès cette année et la remise à plat du système pour 2014.

 

Le ministère doit réaliser et partager ce bilan afin de rechercher dès maintenant les moyens d’améliorer ces résultats.