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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  lundi 18 mars 2013

>> Mutations inter académiques 2013 : un premier bilan

 

Pour la rentrée scolaire 2013, environ 25 000 collègues du 2nd degré (certifiés, agrégés, PLP, CPE ou professeurs d’EPS) dont 8 000 stagiaires ont participé aux mutations. Il faut noter que  seulement  40 % des participants titulaires (donc non obligatoires) obtiennent une mutation.

Ce mouvement a été marqué par quelques nouveautés : les  périodes de disponibilité pour suivre le conjoint et congé parental sont dorénavant comptabilisées en partie comme temps de séparation  et les stagiaires peuvent prétendre à une année de séparation. A noter également une avancée pour les ex AED et MI-SE. Ils bénéficient maintenant de la bonification de 100 points quelque soit le concours passé. Ces nouvelles dispositions devront faire l’objet d’une analyse plus pointue quant à leur impact sur le mouvement inter.

Le maintien de la communication du projet par le ministère continue à déstabiliser de nombreux collègues. Le SE-UNSA a rappelé son désaccord avec cette méthode !

Malgré des efforts budgétaires notables, il y a encore des indicateurs inquiétants : les reconversions de STI et les mouvements de certaines disciplines (Technologie, Art Plastiques ou Eco-Gestion par exemple) sont quasiment paralysées. Le mouvement reste très difficile dans certaines "petites" disciplines chez les PLP, laissant certains collègues dans des situations personnelles dramatiques. Il en va de même pour les CPE et en EPS qui voient leur situation bloquées pour bon nombre d’académies malheureusement…Concernant les capacités d’accueil, nous dénonçons l’absence de dialogue social en amont des commissions.

Alors, où est le changement ?

D’abord, dans le ton et la méthode employés par les responsables de la DGRH. Les avis du SE-UNSA sont pris en compte, le MEN cherche réellement à solutionner les difficultés des collègues que nous relayons. Au prix de quelques négociations souvent âpres, le SE-UNSA a réussi à obtenir des capacités d’accueil supplémentaires, y compris sur des académies où les candidats sont nombreux comme à Bordeaux, Montpellier ou Rennes.

Par contre, sur Nancy-Metz, la Guadeloupe ou la Martinique, le ministère a systématiquement opposé un « feu rouge » à toutes les demandes.

Le SE-UNSA continuera à œuvrer pour un mouvement plus équitable, plus harmonieux entre les académies en gommant les disparités qui existent. Le respect du droit à mutation des enseignants est à ce prix ! Nous demandons un bilan de ce mouvement inter 2013 et une mise à plat pour une réelle gestion prévisionnelle des emplois.