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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  lundi 11 février 2013

>> Le métier de professeur d’EPS en danger…

 

Les faits sont là : le métier de professeur d’EPS n’attire plus.


Les chiffres d’admissibilité au CAPEPS confirment ce lent déclin. Déjà en Mars dernier le SE-UNSA alertait de cette dérive progressive. Malgré une augmentation de 40 postes  au CAPEPS 2012 puis de 160 postes en 2013, le nombre de candidats au concours a baissé une nouvelle fois. Pour la session en cours du concours externe, seulement 1053 admissibles vont concourir pour les 760 postes ouverts alors qu’ils étaient 1054 en 2010 pour 560 postes. Cette lente désaffection pour le métier de professeur d’EPS est la résultante de la masterisation, de la dégradation des conditions de travail et du faible salaire des enseignants d’EPS. La filière « Education et Motricité » des STAPS ne fait plus le plein.


Pour le SE-UNSA il est urgent de transformer notre métier, de le rendre plus attractif. Le changement de la formation est en route mais encore faut-il qu’il aboutisse à un réel changement. La revalorisation des enseignants, ayant un salaire sous la moyenne européenne, est un chantier urgent également.

Pour le SE-UNSA il est urgent également que les professeurs d’EPS soient considérés à l’égal de leurs collègues. Avec un statut différent, ces derniers perdent du pouvoir d’achat, ont des contraintes supplémentaires et sont obligés de se légitimer dans les établissements. Une solution pourtant existe, celle du passage des enseignants d’EPS dans le corps des certifiés. Ce passage permettrait un rattrapage salarial, une prise en compte des conditions de travail, une affirmation de l’EPS dans l’éducation nationale tout en gardant le sport scolaire.

Pour attirer de nouveaux jeunes collègues vers le métier le SE-UNSA propose un statut de certifié à 16h de cours et 2h de sport scolaire, une refonte intégrale de la formation initiale et un accompagnement des collègues.