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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  mercredi 19 décembre 2012

>> Voie professionnelle : le ministre cherche des solutions

 

Les lycéens scolarisés en baccalauréat professionnel ont des profils et des objectifs hétérogènes. Alors que le diplôme doit permettre une insertion directe sur le marché du travail, une partie non négligeable d’entre eux choisit le bac pro 3 ans avec un projet de poursuite d’études. Les acquis sont très divers à l’entrée dans le cycle terminal et une minorité importante échoue à valider la certification intermédiaire. Ces mêmes élèves risquent fort d’échouer également à la certification finale.

Face à ce constat de l’hétérogénéité des besoins dans un cursus unique, le ministère cherche des solutions. La voie explorée est la différenciation de la durée des périodes de formation en milieu professionnel (PFMP). Pour tous ceux qui visent une insertion directe après l’obtention du diplôme, les PFMP seraient allongées de 2 semaines, passant à 24 semaines sur l’ensemble du cursus, 20 semaines pour le cycle terminal. En revanche, ceux qui souhaitent poursuivre en BTSne suivraient que 21 semaines de PFMP. Les 3 semaines libérées seraient mises à profit pour préparer l’entrée en BTS. De la même manière, les élèves qui n’auront pas acquis la certification intermédiaire pourront suivre un module de remédiation de 3 semaines.

La proposition est intéressante et mérite d’être explorée plus avant. Cependant, elle ne paraît pas suffisante et le SE-UNSA a proposé au ministère d’organiser un parcours en 4 ans de proximité en permettant la préparation en 1 an d’un CAP ou d’un BEP après la classe de seconde pro pour ceux qui en ont besoin.