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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  jeudi 15 novembre 2012

>> Pack EPS : Stoppons les doublons !

 
 
Depuis quelques années, le Pack EPS est expérimenté dans plusieurs académies. Cet outil informatique provoque une surcharge importante pour les enseignants d’EPS. Renseignant les groupes classes, les cycles effectués, le CV du professeur, les notes, l’Association sportive, ce pack vient s’ajouter aux nombreux outils informatiques déjà obligatoires : Liberscol (ou son équivalent), le cahier de texte numérique, I-prof, messagerie académique, etc.

Le SE-UNSA dit « STOP » aux outils permettant des statistiques, dégradant les conditions de travail et rallongeant le temps de présence dans l’établissement (le pack étant installé uniquement sur un ordinateur).

Sans parler des « bugs » du logiciel, de la date imposée des remontées, les enseignants d’EPS demandent une pause dans l’administratif ! Si on ajoute les difficultés du site internet de l’Unss pour la rentrée des licences, ce début d’année est un véritable casse-tête pour la profession.

Le SE-UNSA demande une formation pour les coordonateurs chaque année afin d’éviter les pertes de temps sur ce logiciel.

Le SE-UNSA demande des stages de formation continue pour une mise à niveau des compétences informatiques pour les enseignants d’EPS.

Le SE-UNSA demande une simplification et une harmonisation des outils informatiques utilisés dans les établissements du second degré.

Le SE-UNSA demande à l’Inspection générale un recul des dates limites de remontées des saisies.

Le SE-UNSA s’interroge sur cette expérience qui dure depuis plus de 10 ans à Créteil et pour laquelle il n’y a aucune harmonisation sur le territoire. Par ailleurs, certaines académies n’utilisent pas cet outil.

Ce Pack EPS apparaît pour les collègues comme un outil de «surveillance» pour le corps d’inspection. Aucune autre matière n’est d’ailleurs soumise à ce genre de tâche supplémentaire pour l’enseignant.

La profession de Peps (les professeurs d’EPS n’étant pas certifiés comme leurs collègues) aurait-elle une nouvelle fois besoin de se légitimer dans l’Education Nationale ?