Sur les 182 contrats d’EVS  arrivés à échéance le 30 juin 2012, environ une centaine devrait pouvoir être renouvelée sous réserve que les collèges employeurs fassent l’avance sur leur trésorerie dans l’attente des mesures du collectif budgétaire. La surprise est venue du vote du CA du collège Georges Rayet qui  se retire de la liste déjà amincie des EPLE employeurs d’EVS administratifs à la direction d’école. Les 87 EVS qui avaient signé des contrats avec ce collège ne pourront pas être renouvelés et il est techniquement impossible que d’autres établissements en prennent la suite sans introduire de rupture dans les contrats.  Nous avons témoigné du désarroi de ces personnels, précaires parmi les précaires, auprès desquels les  atermoiements du système ont nourri de faux espoirs cruellement déçus. Pour l'UNSA Education, il s'agit de trouver une solution rapide afin que comme nous l'a certifié le ministère  tous les EVS qui ne sont pas arrivés au terme de la durée réglementaire des CUI (24 mois ou clause spécifique si handicap ou plus de 50 ans) soient concernés par une mesure de reconduction.

De sombres perspectives pour l’aide administrative Les services académiques sont en attente des arbitrages mais une réduction de moitié du nombre d’EVS administratifs serait envisagée dans notre académie. Cela laisse peu d’espoir aux écoles d’obtenir l’aide administrative dont elles ont été privées cette année et qu’elles ne cessent de réclamer. D’autres types de contrats aidés devraient être alloués au système éducatif mais aucun fléchage vers la direction d’école n’est connu à ce jour. Le Se-Unsa continue d’agir au niveau local et national pour que sa revendication d’un secrétariat pérenne soit entendue

Pour la délégation SE-UNSA ( Evelyne Faugerolle, Céline Gravellier, Yannick Lavesque) du CT du 3 juillet 2012 Virginie Merle