SECTION SE-Unsa de la GIRONDE - 33 BIS RUE DE CARROS - 33800 BORDEAUX CEDEX
Tél. 05 57 59 00 30 - Fax. 05 57 59 00 39 - Por. 06 79 45 06 52 - 33@se-unsa.org
Le Se-Unsa, déterminé, a été reçu en audience par l’Inspecteur d’Académie mercredi 28 septembre pour évoquer l’urgence de la question de la direction d’école et quelques problèmes de rentrée (RPI, coordinateurs d’unité d’enseignement …)
Suite à nos différentes réunions de secteur et à notre assemblée générale des directeurs du mardi 27, nous avions souhaité inclure dans notre délégation des collègues directeurs, en l’occurrence 2 directrices de Pessac, témoignant de leur vécu au quotidien et de leurs réflexions sur la direction et le fonctionnement de l’école.
1- « Ras-le-bol » des collègues, le ministère doit tenir ses engagements !
Nous avons d’abord rappelé que l’aide administrative à la direction d’école a été reconnue en 2006 par la signature d’un protocole d’accord par le ministère de l’Education nationale ! En priver les directeurs et directrices impacte sérieusement le fonctionnement de l’école. Les équipes sont arrivées à l’épuisement alors qu’elles sont dans l’impossibilité de faire face aux attentes toujours croissantes des familles, de l’institution et des partenaires. Stop ! On n'en peut plus ! Comme en témoignent les 14 000 signatures recueillies par la pétition, « Le bricolage ça suffit ».
Nos collègues directrices ont pu témoigner de leur tiraillement perpétuel entre leur fonction de direction et leur gestion de classe, des demandes de plus en plus chronophages de l’institution, des difficultés de gestion liées aux effets de seuil (école 3 classes, 9 classes et CLIS, …), de leur volonté de privilégier dans leur travail celui lié au projet d’école, …
Les annonces ministérielles se traduiront concrètement pour la Gironde par l’attribution d’environ 70 emplois de vie scolaire pour la direction ! Or il y a plus de 900 écoles dans notre département… sachant qu’il ne reste que 57 contrats d’EVS en cours alors qu’il y en avait plus de 500 en 2006 !
Les critères retenus pour par l’Inspection Académie pour ce saupoudrage seront présentés lors du CTP de début d’année ! Comment être juste en gérant une telle pénurie ??
Pour préparer ce CTPD, faites-nous remonter vos témoignages, vos demandes.
3. Les 60 heures ?
Malgré la bonne volonté des directeurs qui organiseraient le soutien et des équipes qui s’engageraient à prendre les élèves en difficultés, malgré l’exemple de l’IA de la Haute Savoie qui en a dispensé les directeurs, la réponse de Monsieur l’Inspecteur d’Académie est négative. Les 60 heures sont statutaires et la politique est académique. Déterminés, nous irons donc porter le dossier devant le Recteur !
4. Les élections de parents d’élèves :
Face à l’impératif d’organisation de bureau de vote le 14 octobre, le Se-Unsa a réclamé que les directeurs qui ne sont pas déchargés le jour du scrutin puisse être remplacés !
Nous avons dénoncé le coup porté aux RPI, et porté l’émotion qu’a suscité l’obligation d’organiser un scrutin par école composant le RPI.
L’Inspecteur a rappelé que les conseils d’école des différentes composantes du RPI pouvaient se rassembler et voter lors du 1er Conseil d’école une motion de fusion. Il faudra ensuite faire remonter la motion à l’IA qui désignera un président de RPI après avis de la CAPD
Une complication supplémentaire pour les collègues pour « se mettre en conformité avec le droit » !
5.L’indemnité en fonction du poste occupé et non du statut, voilà ce que nous avons enfin revendiqués !
Les coordonnateurs d’unité d’enseignement dans les établissements spécialisés nouvellement nommés assument des fonctions de direction. Ils doivent percevoir la même indemnité que ceux déjà en poste !
Prenez contact avec nous pour savoir comment aller plus loin.