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Réponses aux déclarations liminaires :
L'IENA insiste sur la nécessité d’accompagner au plus près les personnels surtout au niveau de la formation initiale. Du côté de l’ESPE, les PES sont beaucoup plus accompagnés que l’an dernier. (Plus de visites sur le terrain, formation PEMF plus resserrée).
Il faut identifier les difficultés au plus tôt.
Les mises en œuvre des modalités sont encore à travailler.
*Gaia : elle fut mise en place tardivement car le département n’y était pas favorable. Même si en effet, elle est peu conviviale, les autres départements qui l’utilisent depuis longtemps démontrent que cela fonctionne bien.
Un des avantages : cela donne les ordres de mission. Bientôt, un groupe de travail académique devrait se réunir pour remonter au MEN les avantages et inconvénients de Gaïa afin de permettre une évolution.
*Magistère : fait partie de la modalité de la formation que l’on ne sait pas encore utiliser : c’est un peu une classe inversée. Tous les formateurs ont besoin de se faire aux outils.
Objectif : rentabiliser les temps de présence avec en amont des temps de formations des formateurs pour une proposer une formation adaptée.
*Présence des PEMF : étroite collaboration entre l’ESPE et la DSDEN ; c’est une manière profonde de travailler ensemble ; l’historique montre une mauvaise utilisation des horaires depuis plusieurs années. Cette année la DSDEN a demandé à l’ESPE de répartir une ventilation des temps de service de PEMF. Ils ont ainsi leur quota d’heures.
Perceptive : plus de visibilité (DSDEN n’aurait pas donné assez d’heures à l’EPSE) donc un recalibrage est fait cette année (cf la DAFPEN)
Le DASEN souhaite renforcer la brigade départementale encore pour la rentrée 2017, pour épauler et renforcer la mise en place de la formation.
*formation des directeurs : une formation des tuteurs est faite cette année. L’objectif sera à l’avenir de rendre les stages plus nombreux.
*organisation de la formation 1semaine/1semaine : La totalité des directeurs a été rencontrée pour l’organisation 1semaine/1 semaine : il semblerait que celle-ci conviennent parfaitement à tous les directeurs (ou une grande majorité). Sur une période plus longue il serait difficile d’articuler la formation ESPE /terrain.
De plus du côté des parents cela semble être un bon équilibre en cas de PES en difficulté. Suite à la demande du SE-UNSA, l’IENA va se rapprocher des autres départements pour avoir les retours sur l’organisation 2semaines/2semaines.
1- La formation initiale :
Des efforts sont concentrés sur une formation initiale qui facilite l’entrée dans le métier : une nouvelle maquette dont l’objectif principal est d’accompagner les PES dans les préparations de travail et conserver le volume de formation pour l’ESPE.
* Dans cette nouvelle maquette plusieurs points ont été rénovés.
*Une alternance ajustée :
Suite à la demande de l’ensemble des organisations syndicales lors du dernier conseil de formation, le mercredi libéré est un temps ’libre de formation’. Les PES organisent comme ils le souhaitent ce temps donné ; ce peut être :
C’est au stagiaire d’utiliser au mieux ce temps libéré. Mais certains ne jouent pas le jeu. (Surtout ceux en difficulté.)
Tous les membres du CDF s’accordent à dire que cette « libération » du mercredi est utile et bénéfique pour la formation initiale ; cependant, il est à noter que cela contraint l’ESPE pour organiser les modules de recherche. Mais l’ESPE s’adapte et cherche des solutions les plus en adéquation possible.
Concernant les PIFIR, cette année, les avis des 2 tuteurs sont en général convergents sauf pour un cas.
* existence d’un co-tutorat DSDEN/ESPE développé et mieux structuré
* des interventions pluri catégorielles complémentaires dans les modules de formation.
Les interventions des PEFM à l’ESPE se passent bien quand les missions sont très précises. En revanche, dans les modules disciplinaires cela est compliqué. Le PESPE doit s’approprier le travail ; il faut arriver à ce que ces interventions soient les plus possibles consolidées ; il faut perfectionner encore ce point.
Ceci dit, la communication est plus facile, donc cela fonctionne mieux.
Côté organisationnel, en Gironde, on fonctionnait jusque-là sur un vieux schéma. Petit à petit, les choses se mettent en place doucement ; il y a une bonne marge de manœuvre.
L’ESPE essaie de mettre en place un dispositif qui fonctionne encore mieux.
Les effectifs sont très importants : malgré cela l’ESPE continue à fournir une formation complète.
L’affichage de l’emploi du temps doit être plus affiné. Par contre l’emploi du tps Excel a été plutôt fiable. L’ESPE reconnaît sa faiblesse : l’emploi du temps doit être fait et transmis plus en amont même si cela est compliqué.
Une intervention de la DSDEN est prévue cette année concernant la présentation du mouvement.
2- La formation continue :
*Les priorités du Plan de Formation départemental :
=> formation plutôt positive de la part de tous. Cela représente environ 1853 stagiaires cette année/ 3365 Journées stagiaires.
* Contribution de l’ESPE dans la formation continue :
* Evolutions et prévisions chiffrées
2015/2016 : 8900 journées stagiaires
2016/2017 : 34208 journées/Stagiaires
L’IENA souligne que cette augmentation des journées stagiaires est en partie grâce à GAIA.
3- La réforme du collège :
* Une formation inter degrés proposée et harmonisée sur le plan académique.
Les 2 ½ journées du recteur pour le cycle 3 permettent d’entrer en lien avec le collège.
* Une échelle de pilotage pertinente : le secteur de collège
Les 6 heures seront reconduites l’an prochain.
* Un accompagnement important dans l’appropriation des programmes du cycle 3 : poursuite important ; continuum des conseils de cycle 3 pour assurer un lien fort entre l’école élémentaire et le collège.
* Un objectif de cohérence et de continuité pédagogique.
L’IENA entend par là , une superposition entre les conseils de maître – conseils école/collège. A l’avenir, il faudra plutôt consacrer les actions au sein du conseil de cycle 3 ; le 1er degré étant plus compétent, il pourra apporter plus d’outils, d’aides du côté de la différenciation.
Points de vigilance et des améliorations à prévoir
* un accompagnement des candidats au CAFIPEMF est à reconsidérer. Un groupe de travail sera organisé pour voir comment articuler l’accompagnement de la 1 ère année, basée sur la préparation à l’examen ainsi que l’articulation de la 2ème année, basée sur l’accompagnement.
Il faut aussi prendre en compte que dans le jury il y a des enseignants 2nd degré.
* Une identification des besoins de formation plus proche du terrain (école et secteurs de collège). On est dans une dynamique réaliste. Avec les nouvelles modalités de l’inspection, les IEN vont avoir la possibilité d’aller dans les écoles pour travailler en partenariat formatif avec les équipes.
* Renforcement du travail collaboratif entre PEMF et formateurs ESPE.
* Des formations longues ASH Ă retravailler.
Pour le SE-UNSA
Gwénaëlle Gélisse