Le mouvement inter académique s’est ouvert ce mercredi 4 mars.

Avec 35000 demandes de mutation, il enregistre une hausse de participation de 25%, liée principalement à l’augmentation des recrutements en 2014.

Sur les 17000 titulaires, le taux de mutés est de 50%, avec 80% de satisfaction du premier vœu.

Pour les collègues qui ont fait une demande de rapprochement de conjoint, la Direction Générale des Ressources Humaines note un taux de satisfaction de 90%. L’histoire ne dit pas quel est le rang du vœu satisfait…

Le SE-Unsa, dans sa déclaration liminaire (lire), a mis l’accent sur plusieurs points :

• La différence de traitement entre le Rapprochement de conjoint et le Rapprochement de la Résidence de l’Enfant. Cette différence est injustifiée. Bon nombre de famille sont déchirées. Le SE-Unsa demande l’équité entre ces 2 mesures.
• Le sort inacceptable fait   aux lauréats des concours réservés et examens professionnels, en contradiction totale avec l’esprit de la loi sur la titularisation des contractuels. Ils se retrouvent encore trop nombreux, hors de leur académie d’origine. Le SE-Unsa avait demandé une bonification qui leur permettrait de revenir dans leur académie. Devant ce refus de la prise en compte de ces situations particulières, nous continuerons de chercher des solutions adaptées pour nos collègues.
• Pour le SE-Unsa, les modalités de prise en compte de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé sont également à revoir. Les délais de traitement des dossiers par les Maisons Départementales Pour le Handicap sont de plus en plus longs. Le SE-Unsa demande que la preuve de dépôt à la MDPH et un avis motivé des médecins de prévention des Rectorats suffisent pour valider les bonifications au titre de la priorité médicale. Il faut que le rôle des Médecins de prévention soit prépondérant.
• La diffusion du projet de mutation avant la tenue des instances paritaires persiste. Pour le SE-Unsa, outre la volonté manifeste de contourner les élus du personnel, ce procédé insécurisant est totalement inacceptable. L’épisode de l’académie de Lille, où des collègues non-participants ont reçu jusqu’à 3 mails contradictoires, prouve largement le stress généré par ce genre d’informations précoces, et pour l’exemple, fausses. Le SE-Unsa poursuivra ses interventions pour le faire cesser.