Article publié le mardi 7 janvier 2014.
Le SE-UNSA se félicite de l’ouverture de discussions avec les représentants des personnels sur deux dispositifs constitutifs de la voie professionnelle : les PFM (périodes de formation en milieu professionnel) et la certification.
Deux réunions ont déjà eu lieu et une troisième se déroulera avec des représentants de branches professionnelles.
PFMP
Les constats tels les problèmes liés au potentiel de lieux d’accueil, nombre uniforme de semaines, problème de positionnement avec les nombreuses situations d’évaluation, élèves plus jeunes et peu mobiles sont partagés par les organisations syndicales présentes, tout comme l’assouplissement du nombre de semaines par période de formation (3 semaines minimum actuellement) pour la classe de seconde. Le SE-UNSA est favorable au principe d’une variation de la durée des PFMP selon les spécialités mais, dans l’immédiat, cela impliquerait trop de bouleversements réglementaires.
Une diminution des PFMP (22 semaines actuellement) fait aussi consensus mais il y a divergence sur le nombre de semaines (8 semaines en moins pour certains).
Les propositions du SE-UNSA
• Les PFMP doivent être d’au moins 18 semaines.
• Maintenir une durĂ©e significative PFMP afin de prĂ©server le caractère professionnel et inÂsĂ©rant du diplĂ´me.
La certification et le CCF
Le constat d’un «trop de CCF» (contrôle en cours de formation) engendrant difficultés organisationnelles, alourdissement de la charge de travail, amputation du temps de formation des élèves, est partagé mais les solutions le sont beaucoup moins.
Pour le SE-UNSA, il s’agit à la fois d’alléger la certification et de garantir sa qualité. Nous avons insisté sur la nécessité de prendre le temps d’une réflexion approfondie pour trouver des solutions pédagogiquement viables (modes d’évaluation positifs) tout en intégrant la dimension pragmatique (faisabilité, charge de travail).
Les propositions du SE-UNSA
• Repenser les modalités du Ccf en assouplissant son organisation et en établissant un ca- drage national des contenus afin de permettre les régulations et l’accompagnement nécessaires.
• Imbrication de la certification du diplôme intermédiaire avec celle du bac pro en première.
• En terminale, le reste de l’évaluation bac pro serait sous forme de Ccf et/ou sous forme poncÂtuelle terminale.
• Assurer une formation initiale et continue des enseignants.
Au-delà de ces sujets, les problématiques posées par l’ensemble de la réforme seront abordées ultérieurement quand le bilan de la rénovation de la voie pro sera finalisé. Le SE-UNSA revendiquera, entre autres, un cadre national plus contraignant pour un calcul transparent et une répartition équitable des DHG (révision des grilles horaires, du calcul des heures de dédoublement …).
Le SE-UNSA sera exigeant pour que ces aménagements se traduisent par une amélioration des conditions de travail des enseignants et de la réussite des élèves.