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Chantier formateurs : rĂ©union du 22 novembre
Article publié le vendredi 6 décembre 2013.
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Dans le cadre des différents chantiers métier, le ministère a ouvert un chantier formateurs premier et second degrés. Il souhaite étendre au second degré « le métier de formateur » afin de renforcer la dimension professionnelle dans la formation initiale et continue. En parallèle, il souhaite revisiter la situation des formateurs du premier degré. Enfin, ce chantier vise également une remise à plat des différents types de tutorats.
 
Le SE-UNSA vous informe des échanges de la 1ère réunion qui s’est tenue vendredi 22 novembre.
 
1/ Le ministère souhaite crĂ©er dans le second degrĂ© une fonction de professeur formateur acadĂ©mique (PFA).  Cette fonction serait assise sur une certification Ă  l’image du cafipemf (certificat d’aptitude aux fonctions de professeur des Ă©coles maĂ®tre formateur). Le cafipemf serait lui-mĂŞme revu. Contenu et modalitĂ©s d’obtention de ces certifications feront l’objet de discussions ultĂ©rieures.
 
L’avis du SE-UNSA : Il est absolument nécessaire de faire entrer les professionnels de terrain dans la formation délivrée par les Espé. La certification répond à cet enjeu de reconnaissance de leurs compétences par l’Espé. Pour le SE-UNSA, l’acquisition de cette certification doit se faire dans le cadre des Espé pour être accompagnée d’une part, et avoir une valeur universitaire d’autre part. Cette certification doit donner lieu à une délivrance d’ECTS (crédits pouvant être pris en compte dans la validation d’un diplôme) pour accéder, par la suite, au master MEEF 4ème mention, ingénierie de la formation. Pour ceux qui possèdent déjà le Cafipemf, un accompagnement à la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) devra être proposé dans les Espé.
 
2/ Le PFA serait chargé d’assurer des formations tant dans le cadre des Espé que dans le cadre des plans académiques de formation. Il animerait un réseau de tuteurs.
Il disposerait d’un allègement de service de 3 heures en moyenne, à définir en fonction des besoins. Compte-tenu de leurs obligations de service, l’allègement horaire des
 
La fonction du PFA serait reconnue par une indemnité de certification.
 
Le PFA pourrait assurer lui-même le tutorat d’un stagiaire et percevoir alors, l’indemnité de tutorat qui s’ajouterait à l’indemnité liée à la certification.
 
L’avis du SE-UNSA : Cet allègement de service de 3h sera insuffisant et fera peser une pression démesurée sur les PFA qui conserveront l’essentiel de leur service d’enseignement.
De plus, la formulation « 3h en moyenne en fonction des besoins »  doit ĂŞtre revue car elle fait planer des inquiĂ©tudes supplĂ©mentaires.
 
3/ Les missions, modalités de fonctionnement, décharges et indemnités actuelles des PEMF seraient reprises dans une nouvelle circulaire commune aux premier et second degrés.
Pour leurs missions, il s’agit de participer à la formation initiale dans la cadre des Espé, à la formation continue dans la cadre des plans départementaux de formation, d’assurer le tutorat de fonctionnaires stagiaires. La mission d’accueil et accompagnement des étudiants (M1) en stage pourrait être confiée à des tuteurs. Le réseau de tuteurs serait alors animé par des PEMF.
 
Le ministère souhaite conserver la décharge d’enseignement actuelle de 6h et répondre aux besoins par l’augmentation du nombre de postes de PEMF
 
L’avis du SE-UNSA : La charge de travail est très importante pour les PEMF. En maintenant l’existant, la question de la décharge ne pourra pas être considérée comme définitivement réglée. Se pose également la question de la gestion globale des PEMF afin que les différentes missions soient réparties.
 
4/ Les fonctions de PFA et PEMF seraient rémunérées sur des bases identiques : une indemnité de certification sur la base de l’actuelle indemnité 408 du premier degré (ndlr : 834.12 €) et une indemnité de tutorat de fonctionnaire stagiaire : 1000€
Chaque PEMF aurait systématiquement en charge le tutorat d’un stagiaire et donc cumulerait les deux indemnités.
 
Chaque PFA aurait la possibilité de prendre en charge le tutorat d’un stagiaire et donc de cumuler les deux indemnités.
 
L’avis du SE-UNSA : Un alignement des rémunérations des PEMF et PFA est une bonne chose mais ces rémunérations mériteront d’être revalorisées.
 
5/ La fonction de tuteur est conservée. Elle désigne l’accompagnement de 3 publics : Emplois d’Avenir Professeurs, étudiants en stage, professeurs et CPE stagiaires.
Dans le premier degré, les tuteurs d’EAP et d’étudiants (M1) en stage ne seraient pas nécessairement des PEMF. En revanche, dans le second degré, la majorité des tuteurs de fonctionnaires stagiaires ne seraient pas des PFA. Ils seraient alors accompagnés par les PFA.
 
Les rĂ©munĂ©rations des diffĂ©rents tutorats seraient revues. 
 
L’avis du SE-UNSA : Ce sujet doit être approfondi. Il s’agit bien évidemment de mettre à plat les rémunérations mais aussi les fonctionnements. Actuellement, ces trois types de tutorat sont très différents et se caractérisent non seulement par un manque criant d’explicitations du rôle et de la mission du tuteur mais aussi par un déficit d’accompagnement et de formation. Les tuteurs doivent être en lien direct avec l’institution et les Espé.
 
La prochaine réunion aura lieu le 2 décembre. Le ministère devrait reprendre l’ensemble des points suite aux échanges qui ont eu lieu lors de la première réunion ; mais aussi aborder les questions de formation (certification, VAE, accès au master).
 
Retrouvez l’ensemble des chantiers métiers : http://www.se-unsa.org/spip.php?rubrique922
 
 
 
 
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