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SE-UNSA 32


 Par SE-UNSA 032
 Le  vendredi 26 juin 2020

Direction : Loi Rilhac

 
Le 25 juin, après le vote de la loi Rilhac à l’Assemblée, JM Blanquer a annoncé sa volonté de publier sous 15 jours des textes sur les directeurs d’école avec application à la rentrée 2020.
Alors que le dialogue social sur cette question est en panne, le Se-Unsa attend la relance de la concertation sur cette question particulièrement vive.
Les directeurs sont épuisés , sur-sollicités, pris en étau entre le protocole, les familles et les déclarations du ministre. Il faut répondre à leurs revendications légitimes.


Un vrai sujet et une concertation en panne

On a un sujet qu’on pousse depuis des mois. Mais il y a eu beaucoup de sur place avant la crise », nous dit Stéphane Crochet, secrétaire général du Se-Unsa.

En fait , après le suicide de C. Renon, le ministère a été contraint d’ouvrir une concertation. IL a lancé une enquête auprès des directeurs qui a montré que les directeurs ne veulent pas d’un statut mais d’aide administrative et des décharges. Deux réunions ont eu lieu en février et mars. Jusqu’à ce que la loi Rilhac relance le débat et invite le ministre à trancher rapidement.

 

Lecture du futur statut

Pour Stéphane Crochet, « c’est une augmentation de l’autonomie de l’école et la capacité du directeur à prendre des décisions sans avoir  à tout faire valider par l’inspecteur. La crise a montré que c’est nécessaire. Lors de la crise il a fallu aller vite. C’est le début de la réduction d’écart entre la perception commune du directeur et la réalité réglementaire ».

 

Pour lui, la loi Rilhac « ne peut pas aller plus loin sans se heurter au pouvoir réglementaire. Mais c’est un engagement parlementaire à avancer là où le ministre n’a pas avancé depuis des mois. Elle oblige l’exécutif à avancer ».