Il y a comme une impression de déjà vu : les écoles, collèges et lycées fermés, le télé-enseignement, la continuité pédagogique si chère à notre ministre, … Comme Bill Murray dans la comédie ‘Un jour sans fin’, nous avons la sensation désagréable de vivre et de revivre un Covid sans fin.

Notre président a fait le choix d’un confinement pas tout à fait strict (et trop tardif ???). Espérons pour le bien de tous que ce soit le bon. Espérons que les écoles pourront effectivement rouvrir le 26 avril parce que les indicateurs de la pandémie seront passés à un rouge moins vif. Nous le savons tous : le télé-enseignement et la continuité pédagogique, quand ils s’installent dans le temps, ne sont que des pis-aller, des pansements sur une jambe de bois qui creusent les inégalités et dont pâtissent nos élèves les plus fragiles.

Après les vœux pieux (mais sincères)… les exaspérations (elles aussi très sincères)…. Encore une fois, les équipes avec en première ligne les directrices et les directeurs, vont devoir organiser dans la précipitation la plus totale l’accueil des enfants des professions prioritaires : recenser les besoins, les disponibilités et établir un planning…

Là aussi, il ya a un insupportable sentiment de déjà vu. Certes, le Covid est le maître des horloges mais notre institution savait qu’elle devait préparer le scénario de la fermeture des écoles. Alors, notre ministre, plutôt que de se gargariser du fait que nous étions le dernier pays d’Europe à ne pas fermer les écoles, aurait mieux fait d’anticiper et de préparer tout son petit monde !