« Les écoles organisent le déroulement de la journée et des activités scolaires pour limiter, dans la mesure du possible, les regroupements et les croisements importants entre groupes. Â» nous dit le protocole sanitaire.

Pour obéir du mieux possible à cette consigne et agir ainsi dans l’intérêt de tous, des écoles se font des nÅ“uds au cerveau : elles réorganisent les entrées et sorties de classe, échelonnent les récréations, mettent fin à des décloisonnements, …

Mais quand un collègue vient à manquer (parce qu’il a des symptômes qui pourraient être dus à la Covid-19… par exemple) et qu’il n’y a plus un remplaçant disponible pour palier cette absence…, leurs IEN ne peuvent que les  inviter à répartir les élèves de l’enseignant(e) absent(e) dans les autres classes et donc à passer ‘presque outre’ les recommandations du protocole. ‘Presque outre’, leur dit-on, puisque  le protocole précise qu’il faut seulement ‘dans la mesure du possible’ ne pas mélanger les enfants de différentes classes.

Il y a vraiment de quoi vous dégoûter de vouloir bien faire…

Le rectorat a autorisé l’embauche de 15 PE contractuels pour le Gers. La DSDEN a déjà procédé au recrutement d’une bonne partie d’entre eux. Chaque fois qu’un contractuel prend son poste, il ‘libère’ le remplaçant qui s’y trouvait.

Moralité : la situation du remplacement devrait logiquement se détendre… sauf si la Covid-19 nous joue de vilains tours.

Ceci étant dit, nous avons maintes et maintes fois expliqué qu’embaucher en CDD pour pouvoir légalement se séparer de ceux qui sont montés au front quand on en a plus besoin est la plus cynique des solutions.