Il y a :

• d’une part, le nombre de postes de Professeurs des écoles attribués à notre département pour une année scolaire.
• d’autre part, le nombre de collègues PE affectés dans notre département.
• et enfin les besoins sur le terrain.

 

Le monde de l’Education Nationale serait parfait si tout cela coïncidait… mais ce n’est jamais le cas.

 

De mémoire de militants SE-Unsa 32 en activité, il n’y a jamais eu assez de postes pour répondre aux besoins du terrain. Et la carte scolaire 2020 ne risque pas de contredire ce triste constat.

 

Pour ce qui est du nombre de postes et du nombre de PE affectés dans le Gers, la situation varie d’une rentrée à l’autre et varie même en cours d’année.

A la rentrée 2018, il y a avait une dizaine de postes de plus que de PE… et dans ce cas la DSDEN embauche des enseignants en CDD.

A la rentrée 2019, 4 ou 5 PE de plus que de postes… et dans ce cas, pas de problèmes… la DSEDN leur trouve des affectations (puisque, rappelez-vous, les besoins du terrain ne sont jamais totalement couverts).

 

Les demandes de disponibilités tardives, de congé parental ou de reprise à temps partiel après un congé maternité, les détachements obtenus tardivement et d’autres cas de figures plus rares expliquent cette inadéquation entre le nombre de postes et le nombre de PE.

 

Nous avons commencé l’année scolaire avec quelques PE ‘budgétairement de trop’ mais début janvier suite à une collègue qui a démissionné, une collègue qui a obtenu une demande de disponibilité gracieusement  pour suivre un conjoint muté, un collègue (volontaire et candidat) appelé pour remplacer un principal de collège, … il manque un PE à l’appel.

 

La DSDEN a donc procédé au recrutement d’un enseignant en CDD (déjà contractuel de l’Education nationale l’année scolaire dernière) et l’a affecté dans la circonscription d’Auch Est qui manque cruellement de remplaçants.