Après des débats polémiques dans les diverses instances, la préfète a signé, fin mars 2019, l’arrêté de carte scolaire de la rentrée 2019. Elle actait ainsi la fermeture de 3 écoles :
• Blaziert
• Sainte Dode
• Estampes

Mais, le 25 avril 2019, au cours de sa 1ère conférence de presse, notre Président de la République a dit… « Plus de fermetures d’écoles dans les villages si les maires s’y opposent ! »
Après délibération des conseils municipaux des communes concernées, voilà donc le Dasen obligé de revoir sa copie et de reconvoquer les instances "carte scolaire" : les écoles de Blaziert et Estampes ne fermeront plus à la rentrée 2019.

La classe de Sainte Dode sera toujours transférée à l’école de Saint Michel qui passera ainsi de 3 à 4 classes permettant à la direction de bénéficier d’un quart de décharge. C’est la dernière étape d’une réorganisation des RPI du territoire initiée, il y a 4 ans, lors du protocole sur les écoles rurales. Le conseil municipal de Sainte Dode n’a pas souhaité s’opposer à la touche finale d’un lourd chantier fruit de nombreuses heures de réflexions, de discussions et de concertations. Sage décision… reste à espérer que les travaux entrepris pour accueillir la 4e classe à Saint Michel seront prêts à temps.

La classe de Blaziert devait être transférée à Marsolan dont l’école passait de 1 à 2 classes pour accueillir tous les élèves de la maternelle au CM2. Le conseil municipal a délibéré : marche arrière toute… le RPI Blaziert – Marsolan sera composé de 2 écoles à 1 classe.

Reste le cas plus problématique d’Estampes. L’unique classe maternelle (et donc l’école) fermait et les 8 élèves prévus à la rentrée 2019 devaient être accueillis à Villecomtal-sur Arros dont les effectifs étaient un peu à la peine. Les parents auraient souhaité pour des raisons de commodité d’accès que leurs enfants soient accueillis à Miélan (mais Miélan fait partie d’une autre communauté de communes). Suite à la décision du conseil municipal, le Dasen est dans l’obligation de maintenir l’école ouverte même si, par ailleurs, les élus ont bien conscience que ça ne peut raisonnablement être qu’un sursis d’une année puisque les prévisions d’effectifs pour la rentrée 2020 sont, pour le moment, de 4 élèves.

Conséquences de ces péripéties :
• Le Dasen n’a plus que 2 postes en réserve (au lieu de 3 précédemment) et "croise les doigts" en espérant que ça lui suffira à faire face aux inévitables imprévus de rentrée.
• Les 2 collègues qui avaient perdu leur poste et ont donc participé au mouvement apprennent maintenant qu’elles pourront, si elles le souhaitent, y être provisoirement réaffectées.