Le titre de l’article est un peu téléphoné mais rend bien compte de la situation.

Des écoles de notre département, au regard de critères sociaux, ont été sélectionnées pour l'opération "Petits déjeuners à l'école". Nous avons été alertés par une des "heureuses" directrices chargée de mettre en place cette opération.

Certains élus, s’appuyant sur les déclarations ministérielles érigées en dogmes, imposent leur calendrier et leurs modalités.

Nous avons alors demandé au Dasen (cf courriel du 24/05 plus bas) si un cadrage officiel avait été établi, ou était en voie d’établissement, tout en argumentant ce qui nous semble une nécessité.

Il a transmis notre demande à sa hiérarchie. Il ne peut en effet prendre l’initiative personnelle de produire une note de service sous peine de se retrouver en porte-à-faux vis-à-vis d’un texte qui pourrait émaner ultérieurement du ministère.

Las ! Preuve sans doute de la singularité de notre département, la hiérarchie a été surprise de nos interrogations et a dit ne pas avoir été sollicitée par ailleurs sur ce dossier.

Donc... pas de texte de cadrage...

Les élus, sans doute en compensation du dédain qu’on leur a manifesté depuis le début du quinquennat, peuvent à loisir prendre la main sur ce dossier. Nos collègues se retrouvent quant à eux en position de faiblesse pour trier entre les exigences recevables et celles qui le sont moins.

Nous ne pouvons nous satisfaire de cette situation tandis que l’opération risque de se généraliser à l'avenir.