La campagne de tests salivaires dans les établissements gersois du premier degré se poursuit.

Pour rappel, le vendredi matin 5 mars, le directeur académique du Gers était en déplacement à L’Isle-Jourdain pour lancer le début de la campagne de tests salivaires dans le premier degré, en lien avec l’ARS et des laboratoires locaux. C’est donc à l’école maternelle Jean de la Fontaine et à l’école élémentaire de Lucie Aubrac que les premiers prélèvements ont été recueillis. Les élèves dont les familles avaient donné leurs accords ainsi que des enseignants et des animateurs se sont prêtés au jeu.

Ces tests salivaires comportent un avantage par rapport aux tests PCR car il s’agit d’une technique non invasive, donc beaucoup moins désagréable pour les enfants. Cependant, les prélèvements  dans l’école maternelle ne se sont pas toujours avérés faciles : en effet, les plus petits ont quelquefois des difficultés à cracher et ainsi le volume recueilli est inexistant ou trop faible.

Les établissements ciblés par la campagne des tests salivaires sont ceux où l’on suspecte une forte circulation du virus. En effet, des cas positifs avaient déjà été détectés au préalable dans ces structures scolaires.

Ainsi ces dernières semaines, les établissements ciblés ont été les écoles de Lectoure, de Barcelone du Gers, de l’Isle Jourdain. A ce stade, 523 tests salivaires ont été réalisés dans le département.

Le DASEN a également annoncé lors du CHSCT du 18 mars que prochainement des tests salivaires seront mis en place à Fleurance (école privée) et à Auch (école Guynemer).

Ce sont des personnels de santé travaillant dans des laboratoires qui procèdent à ces tests salivaires. Afin de les seconder, la DSDEN du Gers a également fait appel à des médiateurs (Profils recherchés : Étudiants, personnes majeures titulaires d'un diplôme niveau Baccalauréat, et/ou d'un diplôme des filières sanitaire et sociale). Ils sont au nombre de 3 au sein du département du Gers. La DSDEN peut en recruter jusqu’à 5.

Information qui a son importance : les enseignants devront débourser 1 euro pour pouvoir procéder au test salivaire. Nous trouvons cette décision déplacée et malvenue. Nous estimons que c’est notre employeur, à savoir l’Education Nationale qui doit payer ces tests pour les personnels. Pour l’instant, le ministère répond que ce test salivaire est assimilé à un acte de biologie médicale et est donc soumis au prélèvement d'un euro, comme pour tous les assurés de plus de 18 ans. Ce prélèvement concerne donc également les élèves majeurs.