Enfin, l’administration vient d’informer les écoles Littré de leur classement futur en REP.

Les écoles seraient rattachées au Collège Vauquelin et pourront ainsi bénéficier du label "REP".

la liste des écoles en REP sera connue au plus tard lors du CTA du 19 janvier. Nous aurons éventuellement d’autres informations lors du groupe de travail rectoral du jeudi 8 janvier.

Rappel de nos articles et mels précédents :

- Article paru sur le site le 18/12/2014
Empalot sera en REP, le courrier de la ministre au député.Voir l’article.

- Article paru sur le site le 13/12/2014
A Toulouse, les cinq écoles Daste, Lagrange et Moulin (du quartier Empalot) et les deux écoles Littré (de St Martin du Touch) sont, pour des questions administratives, exclues des REP. Pour le SE-Unsa, ces écoles doivent être en REP.

- Compte rendu des audiences avec l’Inspecteur d’Académie- Dasen.
Les directrices et des parents des écoles Littré (le 9 décembre) puis des écoles d’Empalot (le 12 décembre) ont été reçu par l’I.A..
Il y avait également pour chaque situation, l’IEN, des élus (mairie, département, député) et des représentants des personnels (dont le SE-Unsa).
Le SE-Unsa a répété - comme tous les participants - la demande constante et unanime : ces écoles doivent être classées en REP.
Il est ubuesque qu’elles subissent une erreur administrative (tous les critères mais pas le "bon" collège).

Lors de chaque réunion, une directrice a présenté la situation des écoles. A chaque fois, nous avons eu des explications très argumentées et très poignantes sur le fonctionnement de ces écoles. Ce fut le moment le plus intense de la réunion, comme il n’en existe presque jamais dans ces instances. Merci à ces collègues.

Ensuite, L’IA-Dasen a expliqué que la labellisation ne dépend pas de lui (mais du rectorat pour les écoles REP et du ministère pour les écoles REP+). Si sa hiérarchie lui permet, il classera ces écoles en REP.
En attendant le 17 décembre (CTM qui traitera des REP), il ne peut que s’engager à maintenir les moyens - par une "convention" de 4 ans - pour les écoles.

Suite à ces présentations, l’administration a présenté la liste des engagements pour ces écoles (à la réunion du 9). Il propose le maintien des moyens actuels (seuils, maitres supplémentaires...)
Le SE-Unsa a fait ajouter pour les maternelles, la prise en compte des moins de 3 ans dans les effectifs, pour les élémentaires, le maintien des décharges supplémentaires.
Fo et le SNUipp avaient quitté la réunion suite aux déclarations.

Nous attendons maintenant la réponse de la ministre (le 17 décembre). Nous souhaitons que cette réponse soit raisonnable.
A défaut, les collègues ont prévenu : la lutte continuera en 2015.

Pour le SE-Unsa, Franck Calmels

- Article paru sur le site le 25/11/2014
Le projet d’organisation actuel des futures REP ne permet pas (en l’état des textes) de maintenir en REP les écoles qui sont en dehors des collèges REP. Pour le SE-Unsa, ces écoles doivent être en REP.
Nous avons obtenu du ministère (Cf. courriers ci-dessous), que les moyens attribués à ces écoles en ZEP soient maintenus.
Il faut maintenant, pour les collègues et la pérénnité de leur travail, que les écoles soient bien labellisées REP.
D’après le SE-Unsa de Paris, la carte des REP de Paris comprend aussi des écoles "orphelines" (non rattachées à un collège de REP). Ce qui est fait à Paris est possible à Toulouse.
- Nous appelons les collègues à signer la pétition 
- Avec l’ensemble des syndicats, en parallèle des demandes des parents (FCPE reçue le 3 décembre) le SE-Unsa réitérera sa demande auprès de l’IA.

- Lettre d’information n°11 du SE-Unsa 31 du 13/11/2014
Le SE-Unsa soutient évidement la mobilisation des collègues et des parents : ces écoles doivent devenir des écoles "REP".
Nous demandons localement que les moyens soient pérennisés (l’IA s’est déjà engagé pour 2015). Le SE-Unsa propose à tous les membres du CDEN (enseignants, parents, élus locaux...) de porter ensemble cette revendication lors des instances à venir : traiter ces écoles comme celles de REP.
Nous avons aussi sollicité les députés concernés. M Borgel, pour Empalot, qui a fait poser une question d’actualité au gouvernement. Mme Lemorton a interpelé le ministère pour Littré, la ministre lui a écrit que "l’école... continuera à bénéficier... des moyens relevant d’un territoire relevant de l’éducation prioritaire".
Nationalement, le SE-Unsa a écrit à la ministre, puis est intervenu plusieurs fois auprès de son cabinet. Nous attendons une réponse.

- Lettre d’information n°10 du SE-Unsa 31 du 06/11/2014
Nouvelle carte des REP, il reste des problèmes.
Le ministère réorganise le fonctionnement de l’éducation prioritaire, que savons nous pour l’instant ?
Pour les collèges, la nouvelle carte des REP est maintenant officialisée (depuis le CTA du 3 novembre 2014).
Il y aura en Haute-Garonne 5 collèges classés REP + à Toulouse (Bellefontaine, G Sand, Badiou (ex-Reynerie), Stendhal et Lalande) et 4 collèges classés REP, à Toulouse (Vauquelin, Bécanne, Nougaro et Toulouse-lautrec).
Pour les écoles, la carte n’est pas encore établie mais la règle ministérielle est assez précise : peuvent être classées en REP, les écoles dont les élèves vont (majoritairement) à un collège de REP.
Ainsi, à Toulouse, (à cause de leurs collèges de rattachement) les 5 écoles André Daste, Jean Moulin et Leo Lagrange ne seront pas en REP.
Pour les autres écoles, les IEN doivent établir la nouvelle carte pour fin novembre 2014.

Pour le SE-Unsa, cette nouvelle définition pose plusieurs problèmes :
- Le ministère réorganise à « budget constant », ce qui ne permettra pas de classer en REP tous les établissements qui sont les plus en difficulté.
Pour la région, il ne restera que 19 collèges REP au lieu de 28 en ECLAIR. Nous avons dénoncé cette méthode auprès du ministère.
Nous avons obtenu que les indemnités soient maintenues (pendant 3 ans) pour les collègues dont l’établissement sort du dispositif.
- Limiter les écoles de REP à celles rattachées à un collège REP n’est pas pertinent.
Pour autant, avant de demander aux collègues de perdre une journée de salaire, le SE-Unsa cherche des solutions moins coûteuses :
Le SE-Unsa a écrit nationalement à la ministre pour que des écoles puissent être REP, même sans un collège en REP (voir courrier en pièce jointe).
Localement, le SE-Unsa est intervenu auprès de l’I.A. pour demander que les écoles d’Empalot soient considérées, lors des mesures de carte scolaire, comme des écoles REP et ne soient pas touchées par des mesures de carte scolaire.
Le SE-Unsa a obtenu un premier engagement de l’IA-Dasen : pour la rentrée 2015, les écoles concernées seront traitées comme les écoles de REP.

Nous interviendrons à nouveau lors des instances à venir. Pour le SE-Unsa, les moyens dévolus aux écoles de REP sont utiles et nécessaires.
Nous n’oublions pas pour autant les 750 autres écoles du département. Les classes surchargées, l’absence des RASED, le manque de remplacement… sont autant d’obstacles qui rendent difficile le travail des collègues dans de nombreuses classes. Le SE-Unsa ne tombera pas dans le piège qui cherche à opposer les écoles entre elles, toutes les écoles ont besoin de moyens.
En cherchant avant tout à défendre l’intérêt des collègues, le SE-Unsa continue son travail.