8 mars 2023
La journée internationale de lutte pour le droit des femmes, le 8 mars, c’est tous les jours ...
Parce que tous les jours, il ne faut pas oublier :
- Qu’il y a un féminicide environ tous les 2-3 jours en France.
@noustoutesorg a décompté 24 féminicides depuis le 01.01.2023.
- Que les femmes du monde entier sont victimes de discriminations régulières pour l’accès à l’éducation principale clé de l’émancipation et de la liberté.
D’après l’UNESCO, 31 millions de filles en âge de fréquenter l’école primaire ne sont pas scolarisées. Il est probable que 17 millions d’entre elles n’iront jamais à l’école.
Le nombre de filles scolarisées en primaire est inférieur de 5 millions à celui des garçons.
- Que les femmes travaillent plus, sur des activités moins, peu ou pas rémunérées (coucou la charge mentale et merci @emmaclit).
A l’échelle mondiale, la quantité de travail non rémunéré des femmes est évaluée en 2020 par Oxfam à 12,5 milliards d’heures quotidiennes, pour une valeur annuelle de plus de 9 550 milliards d’euros.
L’équivalent du travail accompli par 1,5 milliard de personnes travaillant huit heures par jour pendant un an.
- Elles n’ont toujours pas acquis l’égalité salariale, gagne moins à la retraite et dispose de moins de patrimoine au bénéfice de leurs frères, maris, etc...
Episode "les couilles sur la table n°59" le patrimoine enjeu capital
- Que le corps, la tenue, le physique des femmes sont souvent victimes d’attaques gratuites pour décrédibiliser leurs paroles.
- Qu’il y a peu de femmes aux postes politiques, économiques, médiatiques les plus importants.
A toutes mes soeurs de lutte, ne lâchons rien, la moindre crise peut nous faire reculer, nous avons le devoir d’être vigilantes...
Pour NOS FILLES, nos fils et la société de demain... nous avons le devoir d’avancer...
Julia Zinutti,
pour le SE-unsa 31
Femmes,
inégalités de carrière, inégalités de retraites.
Ça suffit !
Exigeons le retrait du projet de réforme des retraites qui pénalise particulièrement les femmes !
Les
femmes sont les premières victimes des inégalités et
discriminations. Dans le monde, 70% des personnes pauvres (revenu
inférieur à 1 dollar par jour) sont des femmes.
Alors qu’elles
contribuent à 66% du travail mondial et à la production de 50% des
denrées alimentaires, elles ne reçoivent que 10% des revenus et
détiennent 1% de la propriété.
*
En France, le dernier rapport du Haut Conseil à l’Égalité révèle que 93 % des Françaises et Français constatent des inégalités de traitement entre les femmes et les hommes dans au moins une des sphères de la société (école, travail, famille, espace public).
Cela se concrétise par une orientation genrée engendrant leur surreprésentation dans les emplois précaires notamment.
Ainsi, 80 % des femmes estiment avoir été moins bien traitées en fonction de leur sexe, et le projet de réforme des retraites porté par le gouvernement ne va pas arranger les choses : les travailleuses devraient attendre entre 6 et 8 mois de plus pour partir à la retraite.