Retour à l'article normal

SE-UNSA 31


 Par SE031
 Le  jeudi 11 mai 2023

Mixité sociale, faut pas se priver !

 

MAI 2023

Mixité, mais pas pour tous...


Si la volonté de mixité affichée par le ministre contraste avec le bilan inexistant de son prédécesseur, nous n’acceptons pas que les établissements privés restent sans contraintes, alors que ce sont les principaux acteurs du séparatisme scolaire.

Depuis la publication, à l’automne 2022, des IPS, la ségrégation sociale est visible et elle est insupportable.

Le très attendu plan d’amélioration de la mixité a enfin été (discrétement) présenté le 10 mai …

Retrouver les avis
et analyses

- du SE-Unsa Mixité sociale à l’École : la préjudiciable mise en sourdine

- de l’Unsa-éducation, N’ayons pas peur de demander des comptes à l’enseignement privé !

- du CNAL l’enseignement public impliqué, l’enseignement privé épargné


 JANVIER 2023

Après la publication - forcée - des IPS des collèges (voir ci-dessous) et des écoles, le ministère vient de publier celui des lycées..

*

Mixité sociale en lycée :
la ségrégation voit double

Pour le SE-Unsa, une double ségrégation s’opère :
la première concerne le tri social qui caractérise le recrutement des lycées professionnels,
et la deuxième confirme le rôle décisif de l’enseignement privé sous contrat dans le séparatisme social en milieu scolaire...

- Alors que la moyenne des IPS des filières générales et technologiques est de 114,2 points, celle des lycées professionnels est de 87,4 points.

- En filière générale et technologique, alors que la moyenne nationale des IPS est de 114,2, elle est de 121,6 dans le secteur privé sous contrat, et de 110,3 dans le secteur public.

La publication des IPS des lycées donne un éclairage supplémentaire sur le visage aristocratique de notre système éducatif.

lire notre article complet


*

Dans une tribune, le secrétaire général du CNAL explique pourqoui il faut s’attaquer au financement de l’école privé pour favoriser la mixité sociale.


Lire la tribune
"Imposer la mixité sociale et scolaire
pour faire nation à travers l’école"



NOVEMBRE 2022

L’édito de notre info-lettre 10 du 10 novembre 2022


L’IPS, un indice ?

La crème ne se mélange pas

L’IPS n’est pas l’indice de protection solaire ou un nouveau code numérique ; c’est l’Indice de Position Sociale ; en résumé, c’est une image des revenus familiaux.
Le ministère (contraint par la justice) a dû publier les IPS pour tous les collèges et toutes les écoles de France. Ce qui est intéressant avec cette publication, c’est qu’elle concerne les établissements publics ainsi que les établissements privés.

Les établissements privés, vous savez, ceux qui se trouvent en dehors de la sectorisation et qui se défendent de trier leurs élèves en claironnant qu’ils accueillent « tous les publics »… Ces établissements sont pour le SE-Unsa, et pour tous les militants attachés à la laïcité, un moyen de séparatisme des riches et des créateurs de ghettos refusant la mixité… Qui a raison ?

La publication des IPS montre enfin des données objectives et publiques. Pour savoir qui a raison, prenons un exemple, celui des collèges de la Haute-Garonne :
Il y a 8 communes avec des collèges privés dans le département. Dans ces 8 communes l’IPS du privé dépasse, et souvent très largement, les IPS des collèges publics. Le SE-Unsa a donc 8 fois raison.
 
Si l’on regarde en détail les 35 collèges de Toulouse, nous voyons bien que la ségrégation existe.
Cf. ci-dessous dans le diagramme, en vert les 13 collèges privés, en bleu les 22 collèges publics, classés par IPS.
Les 13 privés sont parmi les 16 qui ont les IPS les plus élevés.

Ces exemples se reproduisent partout en France.

M. le ministre, M. le président, vous voulez lutter contre les inégalités à l’Ecole. Quand commence-t-on ?  

Franck Calmels,
Secrétaire du SE-Unsa 31