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SE-UNSA 31


 Par SE031
 Le  mardi 5 février 2013

Six mois après les élections, où en est le changement ?

 


La loi d’orientation, bien qu’elle soit loin de tout résoudre, marque des avancées que nous soutenons :
- la reconstruction de la formation des maîtres via les ESPE (Ecoles supérieures du Professorat de l’Education)
- la création programmée de 60 000 postes et la priorité au primaire
- la scolarisation des moins de 3 ans dans des conditions d’accueil favorables
- « plus de maîtres que de classes » qui permet de nouvelles approches pédagogiques
- l’élaboration de nouveaux programmes, conduite par le futur Conseil Supérieur des Programmes, en concertation avec les enseignants…
Rejeter cette loi, c’est rester sur l’héritage de ces cinq dernières années, ce n’est pas le choix du SE-UNSA.

Et les rythmes scolaires dans les écoles ?
Après des mois d’atermoiements, d’informations contradictoires, de désinformations, cette réforme cristallise l’exaspération d’une profession éreintée par le dernier quinquennat. A ce jour que dit le SE-UNSA :

1 - Le SE-UNSA est toujours défavorable à la semaine "Darcos".
Nous avons, pendant 5 ans, dénoncé les journées surchargées qui épuisent les enseignants et leurs élèves. Nous avions également défendu la possibilité de dérogations lorsque les enseignants le souhaitaient.
Aujourd’hui, il est nécessaire d’avancer mais pas n’importe comment et les enseignants, déjà sous pression, doivent avoir des garanties d’être entendus.

2 - Le décret est clair : Le conseil d’école est une "instance" de propositions ET c’est le DASEN qui arrête l’organisation de chaque école (pas les maires). Pour être respecté dans nos volontés, le SE-UNSA demande au DASEN la mise en place d’un "comité départemental de pilotage et de suivi".

3 – Le SE-UNSA a interrogé ses adhérents des écoles : la grande majorité des collègues demandent à ne pas avoir classe tous les mercredis matins. Nous l’avons dit aux maires, notamment de Toulouse et nous intervenons en ce sens auprès du DASEN.
Le SE-UNSA construira, avec les collègues, le rapport de force nécessaire chaque fois qu’il le faudra, y compris en recourant à la grève si besoin !

4 - CGT, FO et SUD, rejoint par le SNUipp appellent à une grève qui amalgame tous les sujets et conduirait au maintien du statu quo pour l’Ecole et ses enseignants. Le 12 février, le SE-UNSA n’appellera pas à la grève.
Pour le SE-UNSA, l’école ne peut rester immobile. Il en va de la réussite des élèves, il en va de la dignité professionnelle des enseignants.

Pour le SE-UNSA, les enseignants et l’Education Nationale méritent mieux que le « sur place » et le refus de toute évolution. Il engage les enseignants à faire entendre concrètement leur voix. L’heure est à la discussion pour que chacun dise ce qu’il veut pour son école, ses élèves et ses conditions de travail.

Revalorisation des enseignants du 1er degré 

Le ministre de l’Education Nationale a pointé l’existence d’un déséquilibre de rémunération persistant entre les professeurs des écoles et ceux du second degré. Il a reçu les organisations syndicales le lundi 4 février et des négociations doivent commencer le 8 février. Le chiffre de 400 euros circule aujourd’hui dans les médias Le SE-Unsa demandera un plan de montée en charge afin de réparer une injustice qui n’a que trop duré.
Les plus de 24 000 signatures déjà récoltées pour la pétition du SE-Unsa « L’Isoe des PE, c’est maintenant ! » et les 9150 cartes de vœux adressées en quelques jours au Président de la République témoignent de l’urgence de la situation et de l’impatience des personnels.
Le SE-Unsa revendique l’obtention d’une indemnité de 100 euros mensuels et d’un ratio d’accès à la hors-classe offrant enfin à toutes et à tous de réelles perspectives de carrière.

Je signe et je fais signer la pétition ISOE