Le SE-Unsa31 a été alerté par de nombreux collègues au sujet de la consigne inventée de "1 AESH pour 4 élèves" martelée par l’administration.
Cette « vérité alternative » répétée à l’envi ne résiste pas à un simple examen des textes.

Le SE-Unsa 31 a déjà alerté plusieurs fois les services académiques.
Le 16 décembre, le cabinet du Dasen confirme notre analyse
(Voir encadré, ci-dessous).

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Juin 2019 : Circulaire école inclusive.

- Il n’est nulle part fait mention du "1 AESH pour 4", bien au contraire « La gouvernance d’un PIAL participe à sa réussite dans la qualité de l’accompagnement des élèves en situation de handicap ».

- Pourtant, dès l’année 19-20, les services académiques ont oralement annoncé que le quota de 1 AESH pour 4 était la règle, lors de rencontres diverses comme des regroupements d’enseignants référents de scolarité (ERS), par exemple.

Et à la rentrée de septembre 2020, cette "consigne" a été systématiquement rappelée lors de réunions PIAL aux coordonnateurs PIAL, aux AESH référents, aux directeurs d’école, aux AESH…
Bien entendu, Twitter ou la presse régionale qui ont fait état de ces réunions, n’ont pas abordé ce sujet brûlant.

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3 novembre 2020 : Audience AESH du SE-Unsa 31
avec la Dsden. Voir > ICI <

- Le SE-Unsa signale que les services académiques annoncent comme une « directive ministérielle » le 1 pour 4.

- Après des considérations alambiquées sur la spécificité de la Haute-Garonne qui aurait trop d’AESH par rapport aux élèves notifiés MDPH, l’administration pondère ce qu’elle clame haut et fort aux interessés.
Elle finit par reconnaitre que le volume horaire d’accompagnement doit tenir compte des besoins évalués.

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9 novembre 2020
Comité de suivi de l’Ecole inclusive.

- Toujours pas de mention du "1 pour 4 ", bien au contraire, le ministre Blanquer et la secrétaire d’Etat Cluzel s’auto congratulent des avancées de la qualité de l’inclusion.

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24 novembre 2020 : CDEN bilan de rentrée

- Nous rappelons que " Lors d’une notification « mutualisée » le nombre d’heure d’intervention d’un AESH n’est pas défini a priori ".
Le SE-Unsa rappelle que c’est à l’équipe de définir les besoins et pas « un AESH pour 4 élèves » comme certain.es le colportent !"

Le DASEN : " Vous avez complétement raison. Chaque notification doit être respectée : pour les notifications mutualisées aucun texte n’indique un chiffre exact. Seule l’autonomie de l’élève est visée."

- Et pourtant : toujours en novembre 2020...
Observations en classe et rencontre avec des directeurs d’école par des AESH référents, échanges téléphoniques coordonnateurs PIAL, directeurs d’école... la pseudo règle du " 1 pour 4 " est toujours répétée...

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Décembre 2020 : Le SE-Unsa demande un écrit
à l’IA-Dasen pour que cessent ces fake news.

Le Dasen répond - au téléphone - au SE-Unsa 31 :
" Vous avez raison, un pour quatre n’est pas une règle.
Mais, les accompagnements mutualisés sont pour des enfants qui doivent aller vers l’autonomie, donc ont besoin de pas beaucoup d’heures.
Il faut changer l’approche qui existe dans le 31 (pour les notifications MDPH d’AESH mutualisés), ce n’est pas pour beaucoup d’heures... La cosnéquence est que l’AESH peut accompagner 4, voire 5 élèves, c’est parfois possible".

L’argument (entendable) de la recherche l’autonomie de l’élève est le prétexte phare pour justifier l’usage du "1 pour 4".
Pour gérer la pénurie, on invente de nouvelles règles sans tenir compte des besoins des élèves !

L’Ecole inclusive, c’est aussi ça.

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AJOUT du 16 décembre Nous venons de recevoir les réponses de l’administration aux questions du SE-Unsa lors du CDEN du 24 novembre Question du SE-Unsa : Pouvez-vous réaffirmer que l’accompagnement des élèves (par des AESH mutualisés) - et sa traduction en heures d’accompagnement - est défini par les équipes éducatives ? Réponse IA : " Je vous confirme que l’accompagnement des élèves est défini en équipe éducative dans le cadre notifié par la MDPH avec comme objectif une autonomisation progressive ".

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Que faire ?

Pour le SE-Unsa, plus que jamais, il est important – pour les élèves avec une notification mutualisée - de définir en équipe le nombre d’heures d’intervention des AESH en fonction des besoins de l’élève.
Il ne faut surtout pas définir les besoins à partir des moyens…

Ensuite - si les moyens en AESH sont insuffisants face aux besoins définis - il faut interpeler l’institution pour réclamer les moyens nécessaires.