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SE-UNSA 31


 Par SE031
 Le  lundi 10 février 2020

Au delà de l’affaire " Mila "

 

Edito de la lettre info du 6 février 2020

La laïcité permet la liberté, elle doit être défendue.
Au-delà de l’affaire « Mila »

La laïcité est sujette à de nombreuses batailles idéologiques d’interprétations MAIS ce sont d’abord des règles juridiques qui garantissent l’égalité de tous et la liberté pour chacun.
Il nous appartient de protéger ces droits. Les athées acharnés, les prieurs du vendredi ou du samedi ou du dimanche, les agnostiques détachés… ont le DROIT de penser ce qu’ils pensent.
Ils ont aussi le droit de penser le plus grand mal des pensées des autres. Quand une lycéenne insulte une croyance, elle en a le droit !
Il est inquiétant que la première réaction de la ministre de la justice (qui fut notre rectrice, puis membre du conseil constitutionnel) ne soit pas de défendre et de protéger une personne menacée de mort.
Il est inquiétant que cette élève soit aujourd’hui exclue - de fait - de son lycée.

Pour le SE-Unsa 31, il ne doit pas y avoir d’ambiguïté. Il n’y aucune comparaison possible entre « votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul » et « t’es morte on sait où t’habites ».
Nous avons le droit d’être malpoli mais pas d’appeler au meurtre… même pour défendre les idées « d’amour et de paix » qui auraient été insultées…

Franck Calmels,
Secrétaire du SE-Unsa 31


- Communiqué du SE-Unsa national :

Le SE-Unsa soutient les libertés d’opinion, d’expression et de conscience


- Communiqué de l’unsa éducation :

"Affaire Mila" : l’État de droit et la liberté d’expression avant tout


- Communiqué de Laurent Escure (pour l’Unsa) :

Mila pense ce qu’elle veut

Avons-nous peur d’être libres ? Cette question ressemble...

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