Pour le SE-Unsa, intérêt des personnels et intérêt des élèves ne doivent pas s’opposer mais se concilier.
La problématique du temps de service des enseignants est posée. 

- 1 - Sur le temps de classe.
Le SE-Unsa porte ainsi dans ses mandats l’exigence d’un abaissement du temps d’enseignement à 23 h.
En effet, la France continue d’imposer à ses écoliers le nombre d’heures de classe le plus important des pays de l’OCDE. Notre système reste toujours marqué par la quantité, et ce plus par principe que par souci d’efficacité.

Pour le SE-Unsa, le temps dégagé par cet abaissement permettrait ainsi de mieux prendre en compte le travail de concertations et d’échanges des enseignants du 1er degré. Ce temps est essentiel dans la construction d’une école au service de la réussite des élèves, tout en apportant reconnaissance et confiance aux professionnels que nous sommes.

- 2 – Sur les autres obligations de service
Pour le SE-Unsa, l’ensemble des 108 heures ne sont pas de trop.
Il faut donc élaborer et négocier une organisation du service des PE qui permette de conserver les APC partout où les enseignants le souhaitent, tout en libérant les 108 heures. Des solutions peuvent être trouvées dans une formule gagnant-gagnant pour les élèves comme pour les enseignants.

- 2 – A – Le temps sans élèves
Les besoins en concertation ont en effet augmenté significativement. La refondation avec ses nouveaux programmes de cycle, son travail inter-degrés au cycle 3, son renforcement de l’inclusion scolaire, ne peut être effective sans donner plus de temps aux équipes.
Pour le SE-Unsa, le temps de concertation et de relations avec les partenaires de l’école doit être mieux pris en compte dans nos obligations de service. Mais cela ne doit pas se faire au détriment de l’offre pédagogique.

2 – B - l’APC, Tout n’est pas à jeter
- Les possibilités offertes par les APC de mettre en place des activités en lien avec le projet d’école participent ainsi à un enrichissement de l’offre pédagogique. Le travail en petits groupes peut permettre également de mieux accompagner les élèves en difficultés passagères.
Les APC, pour lesquelles les enseignants bénéficient d’une liberté d’organisation, sont aussi un temps pour tester de nouvelles pratiques et mettre en œuvre des projets.

- De plus, pour le SE-Unsa, la suppression des APC contribue à renvoyer la prise en charge de l’aide aux élèves en difficultés vers l’extérieur, hors service public, pénalisant ainsi les familles modestes.

- Nous vous rappelons qu’un boycott des APC équivaut à une grève. Cela exposent les directeurs, animateur des équipes pédagogiques, aux pressions des IEN. De plus, les collègues s’exposent aux conséquences habituelles pour service non-fait (retenue de salaire, avertissement, blâme, CAPD disciplinaire).

Retrouvez nos articles :

- Temps de service des PE : le décret bientôt modifié : >ICI<

- Nos propositions sur le temps de service des enseignants du 1er Degré : >ICI<