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7 mars
Le 7 mars, Nicole Belloubet a réuni
les syndicats pour faire le point sur une des mesures du
"choc des savoirs" les plus critiquées par la communauté éducative : les groupes de niveaux au collèges.
Une victoire pour le SE-Unsa et l’ensemble des personnels mobilisĂ©s : Si l’organisation des enseignements de français et de mathĂ©matiques en groupes en 6e et en 5e Ă
la rentrĂ©e prochaine est maintenue, la notion de « niveau » disparaĂ®t.
Fin des groupes de niveau :
le SE-Unsa satisfait mais exigeant sur la suite !
*
L’UNSA Éducation, opposée à cette
mesure qui organisait le tri social des élèves, réagit par communiqué de
presse
Abandon des groupes de niveaux :
une première victoire contre le tri social des élèves
*
Un livre officiel ?
Le manuel labellisé est-il un petit livre rouge pédagogique ?
*
13 février
Dans une tribune Ă « l’Obs », les responsables Unsa demandent Ă N. Belloubet de ne pas suivre le « choc des
savoirs » conçu par le Premier ministre et dĂ©noncent les pĂ©nuries de
personnels...
La tribune des syndicats de l’Unsa
PĂ©tition Intersyndicale (FSU, Unsa, FO, Sgen-CFDT, CGT Educ. et SUD)
Ensemble nous disons « NON »
au « Choc des savoirs »
Le ministère s’entĂŞte Ă vouloir mettre en place le projet conservateur et passĂ©iste du « choc des savoirs » prĂ©sentĂ© il y a quelques mois par Gabriel Attal devenu Premier ministre.
Ce projet est néfaste à l’École pour les élèves et pour les personnels. Au lieu d’en guérir les maux, il renonce à les voir et va les accroitre.
À l’appel des organisations syndicales FSU, UNSA, FO, Sgen-CFDT, CGT Educ’Action et Sud, nous nous opposons à ce plan qui :
- trie socialement les élèves en organisant les cours de mathématiques et de français en groupes de niveau, ce qui va immanquablement accentuer les inégalités scolaires ;
- remet en cause le droit égal d’accès à la poursuite d’étude pour tous les élèves, principe fondateur de l’École publique, en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en LGT ou LP pour les élèves admis en classe de seconde mais échouant au diplôme national du brevet au lieu de fournir tous les moyens nécessaires pour la réussite des élèves ;
- désorganise les collèges par la réorientation de l’utilisation de la marge, accentuant encore les inégalités, la détérioration des emplois du temps et la réduction ou la suppression d’enseignements disciplinaires, de dédoublements ou d’options ;
- va dégrader considérablement les conditions de travail par la grande insuffisance des postes et la surcharge des classes ;
- remet en cause la liberté pédagogique avec des méthodes, des manuels et des progressions communes imposés ;
- dépossède les enseignant·es de leur expertise professionnelle notamment par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux.
Nous dénonçons les fondements de cette politique au détriment des élèves les plus fragiles et socialement défavorisés.
Nous dénonçons leurs conséquences qui ne feront qu’aggraver les
conditions de travail des enseignantes et enseignants, mais aussi de
tous les personnels.
Nous dénonçons le risque important de voir apparaître des classes de niveau en collège.
Pour défendre l’École publique, l’accès à une culture commune pour
tous les élèves, la liberté pédagogique et les conditions de travail,
nous vous demandons l’abandon de ce projet de réforme et un
investissement massif pour l’École publique et la réussite de tous les
élèves.
5 DĂ©cembre 2023
Groupes
de niveau, redoublement, manuels labellisés et obligatoires pour porter
LA bonne parole pédagogique et didactique, et aménagement des horaires,
toutes ces mesures se heurtent au mĂŞme Ă©cueil : oĂą se trouvent les
solutions pour faire réussir les élèves en difficulté et ceux en
situation de handicap ?