Que devient la pondération en REP+
devant les difficultés de remplacement ?

(tribune de Jean-Paul Delahaye à l’OZP)

Au ministère de l’éducation nationale, on ne se soucie pas de la même manière des “gens qui réussissent” et des “gens qui ne sont rien”...

Rien que l’entame de cette tribune ne peut que donner envie de la lire entièrement.
Et ça vaut vraiment le coup car Jean-Paul DELAHAYE (IG honoraire, ancien DGESco) pose clairement les problématiques, sans filtre aucun.

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la tribune de J-P Delahaye, sur l’OZP

Extraits :

Il paraît que tous les enseignants absents seront remplacés à la rentrée 2023. Cette annonce passe pour un « progrès » alors que ce n’est que la mise en Å“uvre du principe de continuité du service public d’éducation qui est de la responsabilité de l’État...

Il est vrai que le non remplacement des professeurs ne date pas d’aujourd’hui et il est devenu un problème majeur. On compte par millions les heures d’enseignement qui sont perdues... cette pénurie de remplaçants a pour conséquence de mettre l’État dans l’incapacité de respecter certains textes qu’il produit.

Il en est ainsi de l’aménagement des services, de la pondération des services comme on dit dans l’administration, mis en œuvre pour tenir compte des charges particulières qu’ont certains enseignants.

Cette pondération des services existe depuis des dizaines d’années notamment pour les professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles En classes préparatoires...

Il a fallu attendre la refondation de l’éducation prioritaire de 2014 pour reconnaître... le travail... effectué par les professeurs qui exercent dans les collèges et dans les écoles des réseaux d’éducation prioritaire REP+...

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