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Editos Jan/Mars 24 - Défendre les personnels pour améliorer le Service Public
Article publié le vendredi 22 mars 2024.
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L’édito de notre info-lettre de mars 2024

DĂ©fendre les personnels pour
améliorer le Service Public
Les dépenses publiques sont un bénéfice

Le 19 mars, avec l’ensemble des fonctionnaires, les personnels de l’Education Nationale rĂ©clamaient des augmentations de salaires. Les 5 % obtenus en 2022, 2023 ne permettent mĂŞme pas le maintien de nos revenus quand il y a eu 10 % d’inflation sur la pĂ©riode. C’est 5 % ne peuvent pas ĂŞtre un prĂ©texte pour une annĂ©e 2024 sans rattrapage des salaires.

Le 19 mars, comme le 1er fĂ©vrier, les personnels Ă©taient en grève aussi pour signifier leur refus du « choc des savoirs ». Les personnels des collèges Ă©taient d’ailleurs en grève encore plus nombreux que les autres : c’est au collège que « le choc » est le plus violent, avec la volontĂ© du 1er ministre de l’Education de tri des Ă©lèves dès la 6e. Notre opposition Ă  ce projet a permis que, quoiqu’en dise M Attal, les groupes de niveaux n’existent pas dans les textes règlementaires !

Ces rĂ©centes mobilisations, pour amĂ©liorer nos conditions de travail et pour dĂ©fendre une Education Nationale Ă©mancipatrice pour tous, sont l’ADN du SE-Unsa. Ce sont nos deux premiers objectifs qu’il faut lier : dĂ©fendre les personnels pour amĂ©liorer le service public.

Les services publics à qui le gouvernement enlève 10 milliards ou 20 milliards et bientôt 50 dans les années à venir… C’est à tous les habitants de notre pays que cet argent sera retiré. Il faut rappeler que les dépenses publiques (Ecole, hôpital, sécurité…) sont un bénéfice pour chacun et pas un déficit.

Si on veut vraiment diminuer le déficit, trouvons des recettes, par exemple https://www.unsa.org/Taxons-la-spec... comme le propose, avec d’autres, l’Unsa.

 Franck Calmels,
Secrétaire du SE-Unsa 31
 


L’édito de notre info-lettre n°20 du 7 fĂ©vrier 2024

Non au « choc des savoirs »

Nous refusons de trier les élèves…

Le 1er février, nous étions plusieurs milliers à manifester à Toulouse à l’appel de l’ensemble des syndicats. Il y avait les mêmes rassemblements dans chaque département. Les collègues les plus mobilisé·es ont été celles et ceux travaillant dans les collèges, le lieu où le "tri social" des élèves s’annonce le plus violent si la politique ministérielle se poursuit... (cf >article de JP Delahaye<)
Le 31 janvier, AmĂ©lie OudĂ©a-Castera prĂ©sidant le ComitĂ© Social de l’Education a Ă©coutĂ© pendant 3h toutes les dĂ©clarations prĂ©alables des organisations syndicales s’opposant Ă  sa politique de « chocs » (voir celles de l’Unsa)...

Dans la rue et face Ă  la ministre, nous avons tous dit la mĂŞme : nous ne voulons pas trier nos Ă©lèves sous couvert de « choc des savoirs ». Nous avons besoin d’une autre politique pour avoir de meilleures conditions de travail, pour les personnels et pour nos Ă©lèves (avec de la confiance, moins d’élèves, plus de rĂ©munĂ©rations pour tous, une rĂ©elle Ă©cole inclusive, de la formation…).

L’Unsa a proposĂ© Ă  l’ensemble des syndicats de rĂ©pĂ©ter nos demandes par une pĂ©tition commune « Choc des savoirs, c’est NON ! ». Face Ă  la ministre qui met en avant les dizaines de milliers de personnels ayant rĂ©pondu au questionnaire de cet automne pour justifier sa politique de « chocs », soyons plus nombreux Ă  dire que nous refusons cette politique. Je signe la pĂ©tition « Choc des savoirs, c’est NON ».

C’est cette politique dĂ©lĂ©tère pour le service public et l’éducation en particulier, qui nous donne, Ă  chacune et chacun, l’impression d’avoir fait une pĂ©riode qui a durĂ© plus de 5 semaines. Aux difficultĂ©s quotidiennes s’ajoutent des tensions toujours plus fortes : les fermetures de classes, les microbes, le non remplacement… Continuons de militer contre la destruction du service public, mais n’oublions pas aussi de nous ressourcer… Bonnes vacances !

L’équipe du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre de janvier 2024

Avoir le choix
ou
dĂ©fendre la RĂ©publique ?

Madame la ministre des sports, de la jeunesse, des jeux olympiques, de l’Education Nationale… Vous avez le choix.

Vous avez le choix entre Courchevel et les Maldives ; vous avez le choix entre le théâtre et l’opĂ©ra ; vous avez le choix entre la clinique en Suisse ou aux Etats-Unis ; vous avez le choix aussi entre plusieurs Ă©coles…

Vous avez le choix, c’est une évidence pour vous MAIS on ne choisit pas d’avoir le choix.
Peu importe comment on nomme votre minorité (l’élite, les bourgeois, les possédants, les puissants, les riches…), mais au-delà de celle-ci, cela n’existe pas d’avoir le choix.

La population de notre pays a UN service public (hôpital, police, justice, école…), UNE sécurité sociale (retraite, allocation, chômage, etc.)…
Nous n’avons pas le choix ; la plupart d’entre-nous n’ont que les institutions qu’ils ont construites pour tous avec la RĂ©publique.

Quand vous manifestez votre « choix » entre l’Ecole Publique et une Ă©cole privĂ©e, vous dĂ©montrez votre appartenance Ă  cette minoritĂ© qui trouve absolument normal qu’elle ait tout quand la grande majoritĂ© n’a que ce qu’elle partage.
Vos propos sont l’adaptation de ceux de Marie-Antoinette qui, face aux pariseinnes envahissant Versailles pour rĂ©clamer du pain, aurait rĂ©pondu : « qu’ils mangent de la brioche ».

Et mĂŞme s’ils n’étaient pas un mensonge, ces propos sur votre "choix" sont indignes.
Indignes parce qu’en devenant ministre, vous avez choisi de vous mettre au service de l’Ecole publique, votre choix implique a minima de ne pas cracher sur ce que vous devez défendre.

Franck Calmels,
Secrétaire du SE-Unsa
31


L’avis de l’Unsa-Ă©ducation :

Derrière la polémique Oudéa-Castéra,
l’entre soi de « l’élite »



Discours du Président, communiqué du SE-unsa.

Macron et l’École,
la duperie est un jeu dangereux

Le président de la République a une fois de plus organisé une grand-messe afin d’annoncer qu’il transforme l’École par son action depuis 2017. Dans les faits, il ne cesse de l’abîmer. Pour le SE-Unsa, Emmanuel Macron berce d’illusions les Français.

Il prétend avoir agi pour les remplacements de longue durée alors que, depuis le début de son quinquennat, il les a aggravés par des suppressions de postes. Si les moyens d’enseignement du privé, financés par l’impôt de tous, bénéficiaient plutôt à l’École publique, les problèmes de remplacement seraient résolus.

Il prĂ©tend rĂ©armer la dĂ©mocratie alors qu’il la fragilise par l’image qu’il en donne. Qui peut penser sĂ©rieusement que les seuls apprentissage de la Marseillaise, doublement horaire de l’instruction civique et demi-heure de sport supplĂ©mentaire « fabriquent » des citoyens ? Quel rassemblement possible avec une remise de diplĂ´me au collège qui exclut les Ă©lèves en Ă©chec ?

Monsieur le PrĂ©sident, la rĂ©alitĂ© est tout autre :

- le mĂ©tier n’attire plus car il est difficile et mal payĂ© ;

- le système Ă©ducatif ne parvient pas Ă  garantir la rĂ©alitĂ© d’une promesse rĂ©publicaine pour les Ă©lèves les plus pauvres et les plus dĂ©favorisĂ©s socialement.

Pour le SE-Unsa, sous couvert de « bon sens », le chef de l’État a rĂ©ussi une fois de plus sa dĂ©monstration d’une totale dĂ©connexion et d’une mĂ©thode cosmĂ©tique. Mais masquer le sous-investissement dans l’École et le renoncement Ă  lutter pour la rĂ©ussite de tous est un leurre dangereux pour un retour Ă  l’unitĂ©.

le 17 janvier 2024,
Elisabeth Allain-Moreno,
Secrétaire générale SE-Unsa

 
 
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