Le programme du Président candidat :
de vieilles ficelles Ă©lectoralistes
S’agissant de l’éducation, son projet ne regarde pas l’École telle qu’elle est. Il ne regarde pas les métiers de l’éducation tels qu’ils sont.
Le président candidat n’a ni entendu le désarroi des professionnels, ni vu, semble-t-il, les difficultés de recrutement qui s’accroissent.
Le président candidat ne panse ni ne pense l’École d’aujourd’hui.
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Le
prĂ©sident candidat rĂ©sume la mission d’enseignement et d’éducation Ă
des questions d’apprentissages individuels des élèves reposant en grande
partie sur un engagement professionnel qu’il faudrait accroître et
aiguillonner par de la reconnaissance individuelle et de la compétition
nourrie à la transparence des résultats chiffrés et rendus publics au
niveau le plus local.
Il a choisi de ne pas prendre la mesure du découragement et de l’épuisement des personnels après cinq ans de mise sous tension par son ministre et de deux ans de crise sanitaire, de leur ras-le-bol de ne pas être entendus quand ils disent la difficulté du métier, de leur besoin d’être revalorisés symboliquement et financièrement pour ce qu’ils font déjà .
Il
n’a pas non plus fait le choix de lutter contre les inégalités et la
ségrégation sociale qui, jusque dans l’École, minent notre société. En
tout cas, il n’en a rien retenu pour son programme, un programme
davantage soucieux de tirer de vieilles ficelles Ă©lectoralistes que
d’élever le débat sur l’éducation dans notre pays pour répondre aux
défis démocratiques, écologiques et économiques devant nous.
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