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Communiqué du SE-Unsa et du SNPDEN-Unsa (chef étab)
Carte scolaire second degré
Heures supplémentaires
on atteint le seuil critique.
Actuellement
les DGH arrivent dans les Ă©tablissements et viennent confirmer ce que
nous avions dénoncé lors du projet de loi de finances.
En
effet, la poursuite de la politique de suppressions de postes dans les
collèges et lycĂ©es « compensĂ©es » par des heures supplĂ©mentaires place
les Ă©tablissements dans une situation difficile voire intenable pour la
rentrée 2021 alors qu’il faudra, soit encore affronter la crise
sanitaire, soit travailler Ă en effacer les stigmates, le tout avec une
augmentation importante du nombre d’élèves.
Les 1800 suppressions d’emplois
auxquelles se substitue l’équivalent de 1847 postes en HSA portent selon
un rapport sénatorial de novembre 2020, le taux d’heures
supplémentaires à 9%.
Dans certains Ă©tablissements ce taux est mĂŞme plus
proche des 13% ou des 14%. Cette situation pèse à l’excès sur les
personnels et les contraintes d’organisation.
Concrètement
dans les Ă©tablissements ce sont seulement quelques enseignants qui
pourront encore supporter l’augmentation du nombre d’heures
supplémentaires alors même que des postes devront être supprimés dans
leur discipline. Concrètement toujours, ce sont les emplois du temps des
élèves qui vont en pâtir car, pour des classes différentes, un même
enseignant ne peut faire ses heures que les unes après les autres quand
deux enseignants peuvent les faire en mĂŞme temps. Ce ne sont donc pas
les besoins des élèves qui prévaudront pour construire les emplois du
temps mais les contraintes humaines alors qu’aucune mesure n’est prévue
non plus pour renforcer l’encadrement éducatif.
De nombreux signaux d’alerte nous remontent de la part des équipes
locales confrontées dès à présent aux impasses liées à cette gestion des
emplois.
Dans le double contexte d’une crise sanitaire majeure et de la mise
en œuvre des réformes du lycée général et technologique et de la voie
professionnelle, qui nécessite des moyens supplémentaires, cette mise
sous tension de la préparation de la rentrée 2021 est particulièrement
inappropriée.
L’UNSA Éducation, le SE-UNSA et le
SNPDEN-UNSA demandent à être reçus par le ministère et localement vont
solliciter des audiences auprès des recteurs et rectrices afin de faire
remonter toutes les situations compliquées.
Ils s’adresseront également
aux parlementaires ainsi qu’aux élus des départements et des régions
pour solliciter leur soutien.
L’UNSA Éducation, le SE-UNSA et le SNPDEN-UNSA demandent des mesures rectificatives.
Frédéric MARCHAND, secrétaire général de l’UNSA Éducation
Stéphane CROCHET, secrétaire général du SE-UNSA
Philippe VINCENT, secrétaire général du SNPDEN-UNSA