Contrairement Ă ce qui Ă©tait attendu
par les organisations syndicales et, en dépit des engagements pris par
le ministère en février, celui-ci est arrivé les mains vides.
Aucune
piste de revalorisation salariale alors que la majorité des AESH
continue d’être rémunérée à l’indice le plus bas de leur grille, et ce,
en dépit de la réglementation qui prévoit depuis 2014 un réexamen
triennal.
L’argument du ministère pour ne toujours pas répondre à la
demande de revalorisation est celui d’orientations budgétaires non
connues.
Le seul levier proposé est celui d’une une diversification des
missions, c’est-à -dire d’autres missions que l’accompagnement des
élèves, pour permettre une augmentation du temps de travail
hebdomadaire.
Cette unique proposition va à l’encontre de la
professionnalisation de la mission d’accompagnement des élèves en
situation de handicap.
Cette
réunion a pourtant fait d’accablants constats : la quotité moyenne des
contrats AESH est de 63 % (chiffres ministère de décembre 2019). Ce
temps partiel imposé induit une rémunération moyenne d’environ 750 euros
net par mois.
Il y a bien urgence Ă revaloriser ces personnels dont les
missions requièrent des compétences et des savoir-faire incontestables.
100 000 AESH exercent actuellement la mission cruciale d’accompagnement dans leur scolarité d’enfants et de jeunes en situation de handicap, pour un salaire qui les place en-deçà du seuil de pauvreté.
Ă€ ce jour,
sans propositions concrètes de revalorisation, le SE-Unsa dénonce
l’absence de volonté d’avancer du gouvernement.
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AJOUT DU 15 JUIN
Comité consultatif AESH :
communiqué intersyndical
Rémunération et temps de travail des AESH : les organisations syndicales FSU / SE-UNSA / SGEN-CFDT / CGT Éduc’Action / SNALC / SUD éducation dénoncent un statu quo inacceptable.