AESH - après une rentrée calamiteuse, le ministère semble bouger...
Article publié le mardi 3 mars 2020.
C’est
suffisamment rare pour être souligné :
l’installation du comité
consultatif des AESH le 27 février dernier a été marquée par un mea
culpa ministériel sur la mise en œuvre du nouveau cadre de gestion des
accompagnants.
Nécessaire mais insuffisant…
Pour corriger le tir d’une rentrée souvent calamiteuse et d’une
reconnaissance actée dans les textes mais toujours pas sur le terrain,
le ministère prend plusieurs engagements.
Le premier consiste en un pilotage et un suivi renforcés sur la mise
en place des dispositions réglementaires existantes : en clair, le
ministère rappellera aux rectorats leurs obligations en matière de
gestion des AESH.
Par ailleurs, le ministère s’engage à poursuivre les discussions
avec les organisations syndicales sur d’indispensables points
d’amélioration tels que la rémunération, la formation, ou encore la
clarification des modalités de calcul du temps de travail.
À raison de deux réunions mensuelles avec les organisations
syndicales jusqu’au mois de mai, ces différents thèmes seront abordés,
avec la perspective d’évolutions réglementaires, notamment sur deux
sujets connexes : le temps de travail et la rémunération.
Nous sommes
peut-être enfin en droit d’espérer une évolution de la grille indiciaire
des AESH et une clarification de leur temps de travail ou encore le
versement d’indemnités par exemple pour l’exercice en éducation
prioritaire.
Si le ministère
avance à pas feutrés, le chemin semble engagé.
Le SE-Unsa et plus de
100 000 AESH attendent le ministère au tournant.