Ajout de février 2022

La carte des 74 nouvelles cités éducatives vient d’être dévoilée.
Avec cette extension le nombre de cités éducatives va atteindre 200 dans toutes les académies. En tout c’est plus d’un million de jeunes qui vont bénéficier des actions mises en place. On peut s’interroger sur cette extension : à poursuivre ? À évaluer ? À stopper ?

Retrouver la liste complète,
Lire l’avis de l’Unsa-éducation > ICI <

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Dans l’académie de Toulouse,
après "le grand Mirail" en 2020 (voir notre raticle ci-dessous)
et "toulouse nord" en 2021,
Une 3e "cité" est validée en 2022 à Colomiers.

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Article d’octobre 2019

La "cité éducative" du grand Mirail

Le 15 octobre, les élus des personnels de Haute-garonne étaient invités à une réunion d’information sur la mise en place d’une "cité éducative" à Toulouse.

Présentation de la
"cité éducative du grand Mirail"

- Selon l’IA-adjoint, en charge de sa mise en oeuvre, c’est d’abord "un état d’esprit".
Il ne s’agit pas d’ajouter une nouvelle structure mais de mettre en synergie ce qui existe "dans des tuyaux d’orgues" de plusieurs institutions pour arriver à un fonctionnement concerté.

- L’IA-Adjoint précise que cela n’implique aucun changement de structure (l’école n’est pas absorbé par le collège...), qu’il n’y aura pas de tutelle, qu’il n’y aura pas moins de moyens, pas de dispositif en plus...
Un état d’esprit , vous dis-je.

- De l’expérience menée à Grigny depuis 5 ans, reprise dans le rapport Borloo (de lutte contre la pauvreté), il existe (au niveau national) 80 "quartiers" qui sont labellisés.

- Dans l’académie de Midi-Pyrénées, il n’y aura qu’une cité.

- Seule la commune de Toulouse est concernée : Il y a les 41 écoles, les 6 collèges et les 6 lycées du secteur du "grand Mirail".

En pratique :

- Elle est co-pilotée par la mairie, la préfecture et l’éducation nationale.
Si la préfecture gère la politique de la ville, la mairie organise le PEDT et l’éducation nationale pilote les REP ;
Dans la cité éductive, sur un périmètre restreint, il y a les trois institutions qui seront ensemble.

- La mairie (qui crée un poste de coordonateur) assure le "portage" du projet. L’éducation nationale dédiant "un demi poste" de chef d’établissement.

Dans l’immédiat :

Une enveloppe de 100 000 euros qui se concrétise dans trois projets :

- Création d’un poste "d’adulte relais" dans chacun des 5 collèges (Bellefontaine, Bécanne, Sand, Stendhal, Vauquelin).
Ce poste a pour objectif d’améliorer le lien entre l’institution (collège) et le quartier (parents, élèves...)

- Aide à la recherche de stage (Période de Formation en Milieu professionnel, PFMP) et accompagnement pour les élèves de seconde professionnelle (un peu à l’image de la "bourse aux stages" existant pour les 3e)

- Au collège Stendhal, ouverture d’un centre de loisir associé au collège (CLAC)
Sur de grandes amplitudes (soir, vacances...), ouvert aux enfants du secteur (pas limité au collège) de 9 à 17 ans.

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Avis du syndicat

- Le SE-Unsa n’est pas opposé à une tentative de coordination des actions, entre tous les intervenants, pour améliorer la réussite éducative des élèves, bien au contraire.

- Nous nous interrogeons quand même sur la volonté conjointe de l’administration de mettre en place, très vite, les "cités éducatives" ET de ne donner absolument aucune information sur le devenir des REP et leur éventuelle évolution prévue pour la rentrée 2020 ?

Réponse IA : Oui, nous n’avons aucune information sur les REP (calendrier, changement possible...).
Mais, non, cela n’a rien à voir...

- Nous avons aussi demandé qu’une information soit donnée directement aux personnels (enseignants des écoles, collèges, lycées) et qu’ils soient consultés sur leurs besoins.

Réponse IA : Nous ferons un retour vers les chefs d’établissements et vers les directeurs d’écoles.
Et, nous prévoyons une consultation des personnels.
Nous voulons aussi consulter, le plus largement, la population du secteur concerné...