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CAPD du 24-6-19 - déclaration du SE-Unsa 31
Article publié le lundi 24 juin 2019.
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La déclaration préalable du SE-Unsa 31

Madame l’inspectrice,
Mesdames et Messieurs les membres de la CAPD

Nous voilà donc réunis pour la CAPD qui doit traiter du mouvement pour la dernière fois.
En effet, la nouvelle fonction publique « en marche » n’a plus besoin de concertation dans des instances paritaires.

Pour un dernier mouvement,
nous n’en demandions pas autant.

Les dernières saisons des sĂ©ries sont souvent dĂ©cevantes ; lĂ  ce fut le contraire, un festival permanent :
Suspenses, rebondissements, retournements, et j’en passe.

Et n’oublions pas, qu’il reste encore des épisodes après cette CAPD…

Essayons de rĂ©sumer :

- Le dĂ©but commence fort : dès la B.0. le ton est donnĂ©.
Pardon, dès LE B. O, le ton est donné (le Bulletin Officiel du 8 novembre).

- Le mouvement traite des personnels, sujet de CAPD.
Maintenant nous parlerons de la circulaire en CTSD !
Pourquoi ? Parce que !

- Comme chaque département est différent, nous ferons pareil partout.

- Nous changerons les barèmes.

- Nous supprimerons la deuxième phase.

- Et, comme vous faites mal vos vœux, la machine va les faire pour vous, mieux.
Mais quelle machine ? Attendez, elle arrivera après…

Dès ce moment, les élus des personnels dénoncent ce projet qui annonce immanquablement un mouvement impossible.

Nous entamons une longue marche d’interrogations, de propositions : Il est toujours possible d’utiliser le système actuel qui fonctionne.

Une longue marche sur place puisque le ministère réussit à ne rien écouter et continue à dérouler son projet.
DĂ©rouler son projet,
sans pour autant le donner aux services qui devront l’utiliser.


ArrĂŞter la catastrophe,


- Nous l’avions demandé au groupe de travail académique du 23 Janvier.

- Le 30 Janvier,  en audience suite Ă  un rassemblent des personnels,
nous l’avons rappelé.

- Puis encore au groupe de travail du 13 février.

- Puis au CTSD du 18 Février, nous avons voté contre.

- Nous avons ensuite refait un groupe de travail le 14 mars

- Puis un groupe de travail le 21 mars

- Et enfin un nouveau CTSD, le 27 mars, où nous avons à nouveau voté contre.


A chaque Ă©pisode, enfin Ă  chaque rĂ©union, le mĂŞme scĂ©nario :
- Nous avons insistĂ© : « il faut arrĂŞter, le système ne marchera pas ».

- Invariablement, vos services ont rĂ©pondu :
« Nous ne savons pas comment cela fonctionnera et nous appliquerons tout ce que dira le ministère »
En prĂ©cisant parfois : « nous ne sommes pas inquiets ».

*

Et enfin le mouvement est arrivé…
Enfin, il est arrivé, retardé, repoussé, décalé…
Mais, Ă  chaque fois : « nous ne sommes pas inquiets ».

Et Ă  chaque Ă©tape, une constante invariable  : les personnels n’étaient jamais informĂ©s

- Vous avez refusé d’organiser des réunions d’informations des personnels.

- Vous n’avez jamais communiqué les changements de dates (de saisie des vœux, d’annulation de vœux, de demandes de corrections, de CAPD…)

Un scĂ©nario implacable Ă  un seul dĂ©tail près :
Nous ne sommes pas dans un film.

Ce sont de vrais humains qui subissent ces dysfonctionnements.

*

Nous arrivons aujourd’hui à la CAPD,

- 1er Bilan : Nous nous Ă©tions trompĂ©s : Vous avez rĂ©ussi… pire que nous n’imaginions.
Sur l’information, sur le calendrier, sur la procédure, sur l’extension…
Vous avez surpassé nos craintes

- 2ème Bilan : Il est possible de fonctionner avec des outils qui ne fonctionnent pas.

En effet, le logiciel n’est pas opĂ©rationnel. Il est sĂ»rement « beaucoup mieux » que le prĂ©cĂ©dent mais il oublie des points, en ajoute ; il oublie des postes, en ajoute…
Nous arrivons à penser que nous ne pouvons pas faire confiance à la machine…

*

Et maintenant,
l’épilogue risque d’être encore pire.

- 76 affectations de ce mouvement sont dĂ©jĂ  Ă  revoir puisque vous avez ouvert et fermĂ© des postes, il y a une semaine ; et vous avez refusĂ© de les prendre en compte.

Et nous allons encore signaler des erreurs.

- Et après et surtout : quand et comment allez vous affecter près de 800 enseignants affectĂ©s comme TRS ?

Nous demandons depuis plusieurs mois un calendrier ?


Faudra-t-il attendre mi-juillet ou fin aout ?
- Comment vont-ils se repartir les jours de travail ?
- Comment organiser les gardes d’enfants (oui, parfois les enseignants ont une vie) ?
- Comment, pour certains, organiser un dĂ©mĂ©nagement ?
- Comment dĂ©terminer les classes ?
- Comment ensuite rĂ©partir le travail ?
- Comment faire les commandes ?
- Comment prĂ©parer la rentrĂ©e ?

QUAND faire tout cela ?

*

Vous pouvez rĂ©pĂ©ter Ă  l’envie « nous ne sommes pas inquiets »

Nous, nous sommes en colère contre une administration qui empêche et gêne le travail de ses agents qu’elle devrait aider et accompagner.

Encore plus en colère quand nous ne comprenons pas l’objectif de tout ce bazar !

Une idĂ©e pour comprendre la volontĂ© du ministre ?
« C’est tellement moi le chef que je peux faire subir Ă  mes services et aux enseignants des procĂ©dures vraiment absurdes, ils les appliqueront quand mĂŞme ! ».

Du coup, une dernière question :
Peut-on reproduire cette mĂ©thode en classe ?

 
 
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