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8 mars 2019 - L’égalitĂ© est toujours un combat !
Article publié le jeudi 7 mars 2019.
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Depuis 2006, le Forum Ă©conomique mondial publie le « rapport mondial sur la paritĂ© entre hommes et femmes » qui analyse quatre critères globaux : participation et opportunitĂ©s Ă©conomiques, opportunitĂ©s Ă©ducatives, santĂ© et survie, et pouvoir politique.

Cette enquĂŞte a Ă©tudiĂ© la situation de 149 pays, et les a classĂ©s en fonction de leur performance globale, en agglomĂ©rant les quatre critères. Toutefois, de nombreux pays parmi les plus oppressifs de la planète n’ont pas Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s : Afghanistan, CorĂ©e du Nord, ou de nombreux pays africains comme le Soudan ou la Somalie.


L’un des constats les plus forts de ce rapport est sans doute l’inégalité qui persiste aujourd’hui entre les femmes et les hommes. Sur les 149 pays étudiés, la performance globale moyenne en termes d’égalité femmes-hommes se situe à peine à 68%. Cela signifie que sur une échelle où 0 représenterait l’inégalité totale et 100 l’égalité parfaite entre les femmes et les hommes, l’ensemble des pays étudiés ne se situe en moyenne qu’à 68%.


Si les critères « santĂ© et survie » et « opportunitĂ©s Ă©ducatives » sont relativement encourageants (95 et 96% respectivement) l’écart entre les femmes et les hommes est encore extrĂŞmement fort dans les domaines Ă©conomiques (59% seulement) et plus encore politique (22%).

En matière d’égalité femmes-hommes, les dix pays les plus avancés sur cette question sont l’Islande, la Norvège, la Suède, la Finlande, le Nicaragua, le Rwanda, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, l’Irlande et la Namibie.

Et la France dans tout ça ?

Sur la question de la parité femmes-hommes, la France se retrouve à la 12e place, notamment en raison de sa place peu envieuse sur la question de l’égalité des salaires à poste égal, où elle est située à la 133e place.
Mais aussi une intĂ©gration Ă©conomique des femmes plutĂ´t moyenne, comparĂ©e Ă  d’autres pays de mĂŞme niveau de dĂ©veloppement : Ă  peine 33% des postes d’exĂ©cutifs et de managers sont occupĂ©s par des femmes. Et mĂŞme si on trouve 39% de femmes Ă  l’AssemblĂ©e nationale, aucune femme n’a Ă©tĂ© prĂ©sidente de la RĂ©publique et seulement deux ont Ă©tĂ© respectivement Première ministre et ministre de l’Éducation nationale.


Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, est l’occasion de réaffirmer ce combat.

L’Unsa est signataire d’une dĂ©claration intersyndicale pour  interpeller le gouvernement autour de diffĂ©rentes urgences en matière d’égalitĂ© femmes-hommes : assurer une Ă©galitĂ© salariale, lutter contre la prĂ©caritĂ© et revaloriser les mĂ©tiers Ă  prĂ©dominance fĂ©minine, promouvoir une parentalitĂ© partagĂ©e et lutter contre les violences sexistes et sexuelles.


Lire le communiqué commun ci-dessous

   dĂ©cla 8 mars   
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