Compte rendu de l’audience

Entre l’Unsa Education et la direction de l’Espé

Mercredi 20 février 2019

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Délégation de l’Unsa Education :

Aude Laconde Responsable académique entrée dans le métier

Mélanie Pierra PES élue au conseil d’école

Patricia Malakoff BIATSS élue au conseil d’école

Christine Laverdet invitée permanente au conseil d’école

Délégation Espé :

Christine Vergnolle Directrice

Claire Robert Directrice adjointe BIATSS budget

Jérôme Coutellier Directeur adjoint à la formation initiale

Nadine Jessel Directrice adjointe aux moyens et au numérique

Excusé : Jean François Camps directeur adjoint à la formation continue

 

Pour les professeurs des écoles stagiaires :

D’une manière générale la semaine de la pré-rentrée, le temps d’observation en classe ont été appréciée. L’accueil et le kit de rentrée ont été utiles.

La première semaine de classe, seul, est ‘’ violente’’. Nous demandons à ce que le mercredi de la rentrée soit entièrement libéré et de consacrer les premiers temps à la gestion de la classe, corps et voix en début d’année. Ces cours arrivent trop tard.

ESPE : on le note et on verra ce qui peut évoluer.

Nous proposons une personnalisation des parcours en particulier en LVE. Certains PES ont un cursus linguistique qui pourrait les dispenser des cours de langues sans les dispenser de la didactique. Cela réduirait le nombre de PES par groupe et permettrait un temps plus important pour que chacun pratique la langue.

Nous demandons une mutualisation des séquences et préparations effectuées et validées sur un cloud pour que chaque PES puisse avoir accès à une banque de données dans toutes les disciplines et sur tous les niveaux.

ESPE : Sur le principe ce n’est pas difficile à mettre en place. Il faut juste que les responsables des disciplines s’emparent du sujet. Des groupes virtuels peuvent être créés sur lesquels chacun pourrait déposer et aller chercher des éléments dont il aurait besoin.

Comme chaque année, nous insistons sur la charge de travail du début d’année et sur le besoin des SOPA 

ESPE : La maquette actuelle a déjà évoluée depuis sa mise en place. Il est difficile d’envisager un allègement supplémentaire. Sur la durée des SOPA, c’est le rectorat qui conditionne les durées en fonction de l’enveloppe budgétaire dont elle dispose pour rémunérer les maîtres d’accueil temporaires. Un travail est conduit actuellement par l’Espé pour aller vers plus de personnalisation de la formation.

Pour les PES ayant eu un parcours MEEF, il y a encore beaucoup de redondance.

ESPE : ce sujet est connu. Il est travaillé mais doit être encore amélioré.

Pouvez-vous nous dire où en est le travail engagé par le rectorat sous la conduite de la DASEN du 31 en ce qui concerne une éventuelle évolution des conditions de stage dès la rentrée prochaine pour les PES ?

ESPE : ce chantier a été ouvert par la DASEN du 31 qui venant de l’académie de Bordeaux avait connu une autre organisation du stage. Beaucoup d’échanges ont eu lieu entre le rectorat et l’Espé ainsi qu’entre les chargés de mission dans les départements et les DASEN. Le chantier reste ouvert mais à la veille d’une nouvelle réforme il est peu probable que cela débouche sur des évolutions pour la rentrée prochaine.

Accompagnement dans l’entrée dans le métier : Il y a un sujet à travailler entre l’Espé et l’Education Nationale : la formation continue et en particulier l’accompagnement à l’entrée dans le métier.

Espé : c’est dossier ouvert avec le rectorat depuis plusieurs mois. Une réunion doit se tenir cette semaine pour faire un point d’étape. C’est un sujet sur lequel il y beaucoup à faire.

Avez-vous la répartition des PES pour la rentrée 2019 ?

ESPE : Non mais ça ne saurait tarder !

 

Pour les stagiaires du 2^Nd degré :

Il faut saluer l’effort fait pour réduire et limiter le nombre de stagiaire affectés sur des classes à examen ou désignés prof principal. Il reste un sujet sur les heures sup dont beaucoup sont imposées.

Pour un petit nombre, mais il faut le dire et tenter d’améliorer cela, les tuteurs ne sont pas assez disponibles pour accompagner et aider les stagiaires.

Dans certaines disciplines le manque de tuteurs amène les IPR à désigner des collègues connus et reconnus mais très accaparés et donc peu disponible pour leur stagiaire.

Il reste encore des stagiaires qui ont des conditions de vie difficile du fait de l’éloignement de leur lieu de stage : la fatigue s’accentue avec un temps de trajet trop long.

Un focus a été fait sur le parcours des stagiaires en mathématiques dont la somme d’exigence est insoutenable. Il y a trop de décalage entre les besoins immédiats et le contenu de la formation. La pression et la lourdeur du contenu de la formation en math conduit certains stagiaires à démissionner car il y a incompatibilité entre les exigences de la formation, la vie professionnelle et les contraintes personnelles.

ESPE : nous ne nions pas les particularités de ce parcours, nous prenons note et nous travaillerons avec les responsables pour voir comment améliorer les choses.

Combien de démissions sont enregistrées à ce jour ?

ESPE : à ce jour entre 10 et 15 démissions définitives validées par le rectorat.

La plupart se produisent dans les premières semaines de l’année scolaire ; la raison est souvent le constat d’une inadéquation entre la réalité du métier et ce qui était envisagé.

CVEC :

A ce stade de l’année des stagiaires ayant eu un congé maternité ou un temps d’arrêt supérieur au temps réglementaire seront en prolongation ou en renouvellement ; ils nous demandent s’ils devront à nouveau s’acquitter des frais d’inscription universitaires l’an prochain ?

ESPE : C’est une question nationale. A ce jour l’inscription universitaire est obligatoire pour les redoublants ou ceux qui sont prolongés donc les frais devront être acquittés.