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DĂ©claration
CGC, Cfdt, Cftc, Fa-fp, Sud et UNSA
du 15 janvier
Les organisations syndicales appellent le gouvernement Ă renforcer
les services publics, la Fonction publique et Ă conforter le rĂ´le des
agent-es !
Les
organisations syndicales CGC, CFDT, CFTC, CGT, FA FP, FSU, Solidaires, UNSA représentatives
de plus de 5 millions d’agent-es, s’inquiètent de l’avenir promis à la Fonction
publique par le gouvernement et lui demandent d’entendre leurs revendications.
Face
aux inégalités sociales et territoriales, au sentiment d’abandon d’une grande partie
de la population, la Fonction publique a un rĂ´le important Ă jouer. Sans les
agent-es, qu’ils soient dans le versant de l’État, celui de la Territoriale ou
de l’Hospitalière, les missions indispensables des services publics au service
des usagers ne peuvent pas être rendues, l’isolement est renforcé et les
inégalités grandissent.
C’est pourquoi, à l’inverse des suppressions d’emplois
et d’un recours accru au contrat prévus par le gouvernement, les organisations
syndicales jugent indispensable la création d’emplois statutaires dans tous les
services qui en ont besoin.
Elles
exigent Ă©galement une revalorisation salariale de toutes et tous les agent-es.
Au quotidien, ils travaillent au service de l’intérêt général et font vivre ces
services publics de qualité sur l’ensemble du territoire.
C’est d’autant plus
urgent que, depuis son arrivée, le gouvernement a accumulé des mesures
négatives à leur encontre (gel de la valeur du point d’indice, mauvaise
compensation de l’augmentation de la CSG, rétablissement du jour de carence…).
Au moment du grand débat national, où il sera notamment question de la réorganisation de l’État et des services publics, les organisations syndicales demandent au gouvernement la suspension du projet de loi relatif à la Fonction publique et des processus engagés sur la réforme de l’État.
Elles lui demandent l’ouverture de négociations visant à renforcer la Fonction publique et les droits et garanties de ses personnels.
Attachées
aux principes qui sont ceux de la Fonction publique, au Statut général des
fonctionnaires, et statuts particuliers qui représentent une réelle garantie
d’égalité entre usagers, elles appellent à conforter le modèle social de notre
pays.
C’est pourquoi, les organisations syndicales engagent d’ores et déjà diverses
initiatives pour permettre à toutes et tous les agent-es d’intervenir et d’agir
afin de peser sur les choix du gouvernement.
Elles se retrouveront à la fin du mois de janvier pour examiner la situation et envisager les initiatives nécessaires.
Les organisations syndicales appellent le gouvernement
à changer d’orientation pour que soient confortés la Fonction publique, ses
missions et le rĂ´le des agent-es.
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DĂ©claration du
collectif "les places de la république"
le 8 décembre
Les places de la RĂ©publique est un collectif regroupant des syndicats de
travailleurs et d’étudiants, des associations de l’éducation populaire, de
défense de l’environnement et de lutte contre l’exclusion, et des mutuelles.
Reconstruire le pacte démocratique pour bâtir une société plus juste
Nous, associations syndicats et mutuelles de ce pays, affirmons qu’aujourd’hui
chacun a le devoir de contribuer à l’apaisement, à commencer par tous les responsables
politiques et acteurs sociaux du pays. Mais c’est d’abord au gouvernement qu’il
incombe de trouver une issue rapide Ă la crise.
C’est d’autant plus de sa responsabilité que, malgré nos demandes et nos
avertissements répétés, il n’a su ni réduire les inégalités, ni revivifier la
démocratie, ni s’engager pleinement dans la transition écologique. Au
contraire, il est resté prisonnier des pratiques politiques anciennes,
concentrant le pouvoir et confisquant les marges de manœuvre. En marginalisant les
corps intermédiaires il s’est aussi coupé du pays et a rendu le dialogue
impossible.
Nous condamnons sans réserve les violences qui dénaturent le mouvement des
gilets jaunes, parce qu’elles font peser une menace majeure sur notre pacte
républicain. La démocratie est notre bien commun, mais là où l’emportent
l’invective, l’intimidation, l’intolérance, l’agression des personnes et des
biens, il ne peut y avoir de démocratie. La colère doit être entendue, mais la
haine qui est en train de se développer dans notre pays constitue pour lui un
poison mortel.
Si cette crise profonde éclate aujourd’hui, elle fermentait déjà bien avant les
dernières échéances électorales. Nos militants, adhérents et sympathisants qui
travaillent et agissent au plus près des réalités de notre société, en ont fait
le diagnostic depuis longtemps. Ils savent que nous sommes confrontés à des
défis de grande ampleur, de la pauvreté et des inégalités au changement
climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Ils savent aussi que nous ne
pourrons les relever que par une action collective, construite démocratiquement
et conduite sur la durée. Ils n’admettent pas que leurs alertes aient été
ignorées hier. Leur engagement, leur expertise et leurs propositions méritent
considération, et bien plus que des mots d’ordre simplistes.
Il y a dans notre pays un malaise très profond. Pour le surmonter, nous devons
impérativement restaurer notre pouvoir d’agir collectivement. Cela ne se fera
ni par le culte de l’homme providentiel, ni par celui de l’immédiateté, mais
par la reconstruction de notre pacte social autour des valeurs de justice et de
fraternité. Associations et syndicats y sommes prêts, mais nous y mettons des
conditions.
La première est de permettre une délibération démocratique de qualité, au
niveau national comme dans les territoires, avec les acteurs sociaux et les
associations représentatifs mais aussi les citoyens de toutes catégories,
notamment ceux qui sont le plus éloignés de la politique traditionnelle.
La seconde est que de vraies marges de manœuvre budgétaires soient dégagées,
afin que cette délibération puisse se traduire en actions cohérentes.
La troisième est que tous les sujets soient sur la table : il nous faut parler
de lutte contre les inégalités comme de transition écologique, de fiscalité
comme de lutte contre la pauvreté et d’accès à la santé. Le retour à la paix
sociale exige que, dans un esprit de justice, nous construisions des réponses
politiques globales, sans sacrifier les plus défavorisés ou les générations
futures.
C’est désormais au gouvernement, mais au-delà à tous les responsables
politiques, de dire s’ils sont prêts à s’engager dans ce nouveau cap.
Les syndicats, mutuelles et associations signataires :
CFDT, CFTC, UNSA, La Mutualité française, La Ligue de l’enseignement, ATD Quart Monde, la Fédération nationale des Francas, Le mouvement associatif, Solidarité laïque, France Terre d’Asile, FNE, FNH, FAS, FAGE, le Pacte civique, l’UNIOPSS, le Secours Catholique-Caritas France, Le Réseau Action Climat, Agir pour l’Environnement, Le CLER-Réseau pour la transition énergétique, Virage Energie, Alofa Tuvalu , WECF, Le CCFD-Terre solidaire, Le GERES, Alisée Maitrise des énergies renouvelables.
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DĂ©claration intersyndicale
le 6 décembre
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, et FSU se sont retrouvées ce jeudi 6 Décembre pour échanger sur l’actualité sociale.
Elles rappellent que, depuis des mois, face aux inégalités sociales et territoriales, elles ont réclamé des politiques publiques permettant de la justice sociale. Elles rappellent aussi que, depuis des mois, elles ont appelé le gouvernement à les écouter à travers un véritable dialogue social.
Aujourd’hui, dans un climat très dégradé, la mobilisation des gilets jaunes a permis l’expression d’une colère légitime.
Le gouvernement, avec beaucoup de retard, a enfin ouvert les portes du dialogue.
Nos organisations s’y engageront, chacune avec ses propres revendications et propositions, en commun chaque fois que cela sera possible.
Les sujets du pouvoir d’achat, des salaires, du logement, des transports, de la présence et de l’accessibilité des services publics, de la fiscalité doivent trouver enfin des débouchés concrets, créant les conditions sociales d’une transition écologique efficace parce que juste.
Le dialogue et l’écoute doivent retrouver leur place dans notre pays. C’est pourquoi nos organisations dénoncent toutes formes de violence dans l’expression des revendications.
La CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSA, la FSU appellent le gouvernement à garantir enfin de réelles négociations.
Cela suppose qu’elles soient larges, ouvertes et transparentes,
au niveau national comme dans les territoires.