Audience du SE-Unsa Toulouse avec le Rectorat

Pour le Rectorat :
Xavier Le Gall, secrétaire général de l’académie de Toulouse
Yann Couëdic, directeur des ressources humaines de l’académie de Toulouse

SE-Unsa : Nous vous avons envoyé un courrier début septembre au sujet du paiement du CVEC (Contribution Vie Etudiante et de Campus) par les stagiaires de l’académie de Toulouse pour valider leur inscription à l’ESPE. Vous, employeur, obligez cette inscription à l’ESPE : vous devriez la prendre en charge comme tous les frais de scolarité.

RECTORAT : Nous avons un courrier de la DGESIP (Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle), un de nos ministères de tutelle qui nous spécifie que chaque fonctionnaire stagiaire doit s’acquitter de cette contribution. Un stagiaire a l’obligation légale de détenir un M2, donc d’avoir une inscription universitaire donc de payer le CVEC.

SE-Unsa : Que faites-vous de la plupart des stagiaires déjà titulaire d’un M2 ? Ainsi que des personnes en situation de prolongation, qui se retrouve à payer 90€ pour parfois une semaine de prolongation ?

RECTORAT : N’exagérons rien, nous prenons déjà à notre charge une année de formation à mi-temps payé sur un plein temps, vous rendez-vous compte de l’effort financier pour nous ? 90€ qu’est-ce que cela représente ? Nous ne sommes pas l’autorité compétente, c’est l’université qui impose le paiement du CVEC.

SE-Unsa : Nous ne parlons pas de la somme mais du principe : pourquoi accepter que l’Espé, prestataire de service pour l’Etat / le Rectorat, fasse payer aux usagers cette contribution ?
 D’après nous, 90 euros c’est beaucoup pour un stagiaire qui débute.
Nous avons déjà abordé ce point avec l’ESPE en septembre qui nous a renvoyé vers l’employeur, vous. Vous êtes l’autorité compétente pour titulariser un stagiaire, que se passera-t-il si un stagiaire titulaire du M2 avec un avis positif de l’Education Nationale ne paye pas son CVEC…

RECTORAT : Sûrement une procédure de recouvrement par l’ESPE et donc un retrait sur salaire à plus ou moins long terme.