Retour à l'article normal

SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  lundi 5 septembre 2011

Conflit sur l’aide administrative : des annonces à concrétiser d’urgence.

 

Pour répondre à la hausse des chiffres du chômage, le président de la République vient de rendre publique la création de 20.000 emplois-aidés. Cette annonce intervient alors même que dans l’Education Nationale, s’agissant de l’aide administrative aux directeurs d’écoles, ils ont été drastiquement réduits depuis janvier.

 Alors que le ministre s’était engagé en février pour le maintien de ces emplois suite à une précédente déclaration présidentielle, une instruction aux recteurs datée du 4 juillet est venue sonner le glas des emplois-aidés dédiés à l’aide administrative des directeurs d’école. Cette situation a ouvert un conflit entre le ministère et les directeurs d’écoles.

Cette décision, qui s’ajoute à la purge budgétaire subie depuis quatre ans, met à genoux les écoles maternelles et élémentaires. C’est pourquoi, en cette rentrée, le SE-Unsa a décidé d’appeler les directrices et directeurs d’école, à une action de blocage administratif. Dans le même temps, il poursuit la diffusion de sa pétition « Aide administrative : le Bricolage, ça suffit ! » qui a d’ores et déjà recueilli plus de 11 000 signatures

La balle est désormais dans le camp du gouvernement. Le SE-Unsa, ainsi que les directrices et directeurs engagés à ses côtés, seront très attentifs aux décisions prises, mais surtout à leur application sur le terrain. Pour cela, ces nouveaux emplois devront être fléchés vers l’aide administrative.

Le SE-Unsa appelle donc tous les acteurs concernés, maires, élus, familles, enseignants…, à soutenir l’action légitime des directeurs pour que l’annonce présidentielle se concrétise sans tarder par des recrutements sur tous les emplois vacants. Faute de quoi le conflit se durcirait.

La précarité de l’aide administrative ne peut durer plus longtemps. Pour le SE-Unsa, il devient urgent d’apporter une réponse pérenne aux besoins réels des écoles avec des emplois qualifiés et reconnus. Au-delà, il faut engager une réflexion plus large sur le fonctionnement même des écoles primaires et sur la direction d’école

 

 Paris, le 5 septembre 2011

Christian CHEVALIER

Secrétaire Général