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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  vendredi 22 octobre 2010

Compte rendu de l’audience sur l’avenir des CAV dans le Gard.

 
Compte rendu de l’audience du jeudi 15 octobre concernant la situation des CAV.
 
Les représentants des syndicats de FO et du SE-UNSA, accompagnés de collègues en contrat CUI et d’un directeur ont été reçus par M. Dijon, IEN adjoint et par M. Wagner, secrétaire général de l’inspection académique.
Lors de cette audience, nous avons pu faire un état de la situation des collègues sous contrat CUI et leur devenir.
En janvier 2010, les contrats CAV et CAE ont été transformés en contrat CUI, qui a eu pour conséquence de réduire le contrat à deux ans (un an renouvelable une fois) au lieu de trois ans.
En septembre, le ministère, pour des raisons budgétaires, ont demandé aux services des inspections de ne pas renouveler les contrats arrivés au terme des un an. Des collègues se sont donc vus remercier dès le début de l’année scolaire alors qu’ils pouvaient encore prétendre à un an de plus. Une cinquantaine de personne ont été touchées par cette mesure.
 
Dans le département du Gard, il y a 1002 collègues sous contrats dont 600 en contrats CUI et 400 AVSi ou AVSco (auprès des enfants handicapés). La priorité du gouvernement est de maintenir les contrats AVSi et AVSco au détriment des autres contrats.
 
Les demandes des organisations syndicales semblent avoir porté leur fruit puisque l’administration est intervenue auprès du Recteur pour que ces collègues soient réintégrés sur leur école jusqu’à la fin de l’année scolaire. « Il ne s’agit plus de mettre fin aux contrats des personnels dont les droits ne sont pas épuisés ». Le Recteur est lui-même intervenu auprès du Préfet et du ministère pour revenir « en arrière ». Une réunion doit très rapidement se tenir avec le Préfet, l’Inspection Académique et Pôle Emploi.
 
Cependant, si l’IA a été très affirmatif sur cette « réintégration » lorsqu’il s’est adressé le matin même aux organisations syndicales après la CAPD, le secrétaire général nous a indiqué qu’il n’a encore rien « d’écrit » et qu’il espère que la décision sera prise au niveau national par le ministre.