Les personnels de l’Éducation nationale n’ont de cesse depuis des mois de dire à leur ministre qu’ils n’en peuvent plus. Face au déni total de ce dernier sur la réalité du quotidien, le SE-Unsa appelle les personnels du premier et du second degré à utiliser la grève le 13 janvier pour se faire entendre.

Le Premier ministre s'est exprimé  au JT de 20h lundi soir. Si l’objectif de l’exécutif était de rassurer et faire retomber la colère, force est de constater qu’il l’a fait grimper toujours plus chez les personnels, confortant plus que jamais notre appel à la grève de jeudi 13 janvier.

Le Ministre de l'Education Nationale, Jean-Michel Blanquer dont on serait en droit d’attendre de l’écoute et une capacité à prendre en compte les retours de terrain préfère s'enfermer dans sa tour d’ivoire et afficher son mépris envers les personnels, les parents et les élèves.

Par ailleurs aucune attente réelle des personnels n’a fait l’objet de mesures : livraison rapide de masques chirurgicaux et FFP2, suppression du cumul présentiel/distanciel, recrutement en nombre, suppression du caractère obligatoire des évaluations de mi-CP, priorisation de l’accueil de leurs enfants, ...

Trop, c'est trop : jeudi doit être une journée "Ecole morte" !

Manifestation départementale à Nîmes, départ de l’Esplanade à 14h 

RASSEMBLEMENTS :  le matin à 10h à Alès (circonscription IEN, rue Pasteur), à 10h au Vigan (mairie) et à 10h30 Bagnols sur Cèze (monument au mort).

En contexte épidémique de circulation importante du virus, le SE-Unsa laisse chacun, en responsabilité,  de choisir ou non d’y participer, mais il sera présent. 

Vous trouverez en bas de page la déclaration intersyndicale .