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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  mardi 13 novembre 2018

Environ 300 enseignant.e.s ont manifesté à Nîmes ce 12 novembre

 
Nous étions environ 300 enseignant.e.s à marcher en défilé unitaire ce lundi 12 novembre. Le camion de l'Unsa Education a diffusé en boucle de la Maison Carrée à la préfecture un message destiné à alerter l'opinion publique sur le budget 2019 qui prévoit la suppression de 2650 postes d'enseignant.e.s et 400 administratifs. 

La presse locale écrite, radio et télé a évoqué une mobilisation en demi teinte malgré un taux de grévistes plutôt conséquent, jusqu'à 25 % selon les sources. Sur le site de la Gazette, le Secrétaire du Se-UNSA déclarait : 

"Notre objectif est d'informer l'opinion publique que le budget 2019 prévoit un redéploiement de moyens qui induira 2650 suppressions de postes dans le second dégré et 400 administratifs. Il y a chez les enseignant.e.s de la colère mais aussi de la résignation après plusieurs journées de salaire perdues et un autisme du ministère qui n'entend pas ceux qui font vivre l'Ecole de la République" (cliquez sur l'image pour lire la vidéo)

On en parlait aussi dans le 19-20 de France 3 Pays Gardois, le Midi-Libre, etc.

L'annonce publique de l'UNSA Education :

"C'est avec consternation et incompréhension que les personnels de l’UNSA EDUCATION ont découvert les annonces budgétaires pour l’année 2019.

Avec 2 650 postes d’enseignant·e·s et 400 de personnels administratifs supprimés, c’est une nouvelle dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des personnels qui est programmée.

Cela n’est pas compatible avec l’ambition d’un enseignement de qualité et d’une plus grande égalité de réussite, ni d’une bonne administration du système éducatif.

L’appel à la grève de ce lundi 12 novembre par l’ensemble des organisations syndicales de l’Éducation nationale exprime un signal d’alerte contre le retour de la politique de suppressions de postes par milliers dans l’Éducation nationale.

Il exprime également l’exaspération de la profession face aux mesures et discours de l’exécutif qui démontrent qu’il ne reconnaît pas leur engagement et ne mesure pas la dégradation de leurs conditions de travail.

Les changements de pieds incessants, les injonctions, le nouveau gel décidé du point d’indice, le retour du jour de carence, et maintenant ces suppressions d’emplois dans un contexte d’augmentation démographique.

La « priorité au primaire » ne peut pas se faire par un redéploiement de moyens. Les enseignants, CPE, psychologues de l’Éducation nationale exigent un changement de cap et de méthode pour être associés, reconnus et soutenus dans l’exercice de leurs métiers.

Nous demandons au pouvoir politique d’écouter attentivement l’expression de ceux qui font vivre l’École de la république."