Retour à l'article normal

SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  jeudi 2 mars 2017

2D. Création de postes en collège : le compte n’y est pas

 

Où sont les moyens pour le collège ?

Le CTSD  2nd degré  a eu lieu le 2 mars à la DSDEN.

À cette occasion, les services de la DSDEN nous ont  présenté les créations et les suppressions de postes pour la rentrée 2017 dans les collèges du Gard.

À cette heure, nous comptons 28 créations de postes, dont 2 en SEGPA et 4 en ULIS,  pour 30 suppressions soit une balance négative de 2 postes.

Les matières qui connaissent le plus grand nombre de suppressions de postes sont :

  • les lettres modernes : 6 suppressions (pour 3 créations)
  • les mathématiques : 5 suppressions (pour seulement 2 créations)
  • la technologie : 3 suppressions (pour 1 création)

 

Vous trouverez le détail des créations et suppressions de postes  en cliquant sur l’image ci-dessous.

 

 

Les différentes organisations syndicales  ont voté à l’unanimité les créations de postes et se sont opposées de la même manière aux suppressions.

 

L’analyse du SE-UNSA 

L’année 2017/2018  devait être une année sereine pour l’Éducation nationale avec un budget à la hausse pour la cinquième année consécutive. Des moyens supplémentaires avaient  même été octroyés (depuis l’année dernière)  pour la mise en place de la réforme du collège.

Dans les faits, si les lycées et les écoles connaissent une très bonne dotation, ce n’est pas le cas pour les collèges qui ont été les grands oubliés de la rentrée 2017. Malgré des moyens au rendez-vous, des choix ont été faits par notre recteur au détriment des collèges.

Les établissements ont bien tous reçu trois heures de DHS (dotation horaire supplémentaire) règlementaires,  mais la plupart ont été financées par la dotation non fléchée des établissements qui existait déjà. En clair, au lieu de mettre des moyens supplémentaires en collège, le recteur a préféré redéployer ceux qui existaient pour compléter à minima les besoins.

Le SE-UNSA avait déjà condamné ce « hold up sur la marge profs » (voir l’article) lors du CTSD du 26 janvier.

A la veille d’une élection présidentielle, nous pouvons nous interroger sur la dimension politique d’un tel choix.